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veuille dire que si Charles V revenait il trouverait que M. Charles-V. Langlois est un aigle. Et non point que je veuille dire que si M. Pons Daumelas revenait et s’il voulait me… m’ engueuler et s’il voulait paraître un aigle il prendrait ce pseudonyme de Charles-V. Langlois. Pour ne point se laisser reconnaître. Non, ce n’est pas cela que je veux dire. Je veux dire que tant que Charles V et Pons Daumelas ne sont pas là, M. Langlois est un aigle dans Charles V et dans Pons Daumelas. Quelle idée alors de s’en prendre à quelqu’un de vivant ; et qui est là. Restons un aigle, monsieur Langlois, comme disait Victor Hugo. Et travaillons dans les morts, comme le fait M. Lavisse.


L. — r). — Ce Charles V, ce Pons Daumelas sont beaucoup plus accommodants. Ils ne reviennent pas pour nous dire si c’est vrai, tout ça. C’est une bonne matière. Aucune confrontation à craindre. Monsieur Langlois, restez dans les matières où nous croyons que vous êtes un aigle.


L. — s). — Heureusement que moi-même je suis un bon élève de M. Langlois et que je sais traiter un document. L’histoire se fait avec des documents. Car il reste un manque. À expliquer. Car il reste une marge, à combler. (Mettons une lacune). Car il reste un angle, un bâillement. Un défaut. Car toutes nos explications ne sont point épuisantes de la réalité de ce document. Il y a une faute. Et donc il y a une question, et bien que j’en sois l’humble matière il faut bien que j’avoue que c’est une question historique. Reprenons l’article de M. Langlois, puisque c’est notre document. Ni la

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