qui traitent des os’oûl eddîne et des foroû’â eddîne, sont : 1° El-idhah’, ou l’Éclaircissement, par Cheikh ’Ameur ; 2° Qaoua’âïd-el-islam, par Cheikh-Isma’âïl ; 3° Nil (fleuve du), par Cheikh Abdelâziz.
CHAPITRE VIII
Différences entre les sectes sounnites, chites et abadites
Chacune de ces sectes interprète d’une manière différente les os’oûl eddîne, ou les dogmes de la foi. Et, en ce qui touche les foroû’â eddîne, elles sont en désaccord sur certaines pratiques et certaines règles.
Quelques exemples :
Les Sounnites admettent la prédestination d’une manière absolue, en ce sens que c’est Dieu qui gouverne le monde et qui a fixé d’avance le sort des humains. Aussi, pour tout ce qui leur arrive et tout ce qu’ils font, en bien ou en mal, ils disent que c’est Dieu qui l’a écrit ; et ils ne parlent jamais d’une action à faire ou d’un événement qui peut survenir sans ajouter cette formule : ine challah, s’il plaît à Dieu. — Les Chites admettent également la prédestination comme attribut de Dieu, qui a la prescience, mais en ce sens que l’homme a son libre arbitre et qu’il peut choisir entre le bien et le mal.
