depuis le jeudi soir jusqu’à l’arrivée du Général Lessard ont été prises sous votre direction ?
R. Sous ma responsabilité. ― sous ma responsabilité… évidemment, je suivais les instructions, certaines instructions que j’avais pu recevoir des Quartiers Généraux.
Le Coroner. — À Ottawa ?
R. Les Quartiers Généraux de la Milice.
Le Major Barclay. — Et la demande de M. le Maire par écrit ? de lui aider ?
R. Oui, les troupes ne sont intervenues que sur la demande de M. le Maire. Elles sont intervenues immédiatement parce que la chose était pressée.
Q. En parlant d’abord du jeudi soir ― vous avez été informé par le Capitaine Desrochers qu’ils étaient au poste No 3, que lui et d’autres étaient au poste No 3 et qu’ils étaient menacés par une foule de deux ou trois mille personnes ?
R. D’après son rapport.
Q. Vous dites qu’alors vous avez téléphoné au Maire et puis vous avez donné des ordres à la Citadelle de tenir les troupes prêtes au cas où le Maire en aurait besoin ?
R. Au cas où le Maire en aurait besoin.
Q. Ces ordres là ont-ils été donnés par écrit ?
R. Non, verbalement ― on n’a pas le temps d’écrire dans ces cas là.
Q. À qui avez-vous donné ces ordres là comme chef de la Milice ?
R. Au Commandant de la Citadelle.
Q. Quel est son nom ?
R. Le Colonel Jamieson. xx