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militaire ― il y avait peut-être des hommes de la police militaire.


Q. Ça peut se faire qu’il y avait des hommes de la police militaire là ?


R. Il y a la police militaire ― on envoie un certain nombre d’hommes qui sont distribués dans la ville, c’est pour voir à la discipline des militaires. Dans la ville, il n’ont rien à faire avec les civils. Il n’y avait pas de piquet régulièrement formé.


Q. Le samedi matin M. le Maire vous a téléphoné que la rumeur était xxque les émeutiers étaient pour monter à l’hôpital militaire, au Manège Militaire au Bureau de Poste, etc. Qu’est-ce que vous avez répondu à M. le Maire à cet effet là ?


R. Samedi matin……


Q. Le lendemain de l’Auditorium ?


R. Le lendemain de l’Auditorium ……


Q. Lui avez-vous dit que vos dispositions étaient prises pour protéger la propriété ?


R. J’ai eu des nouvelles pendant cette journée là qu’il y aurait des attaques de faites le soir sur l’Auditorium, sur les bâtisses du Parlement et sur les quartier généraux de la Milice. La source des nouvelles n’était pas donnée.


Q. Qu’avez-vous répondu à M. le Maire à ce sujet là ?


R. À quel sujet ?


Q. Au sujet des informations qui vous étaient données. Lui avez-vous dit que vous aviez pris xx