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le moment.


Le Coroner. — Je vous demande s’ils étaient blessés grièvement ou non ?


R. Je ne me rappelle pas dans le moment.

INTERROGÉ par Mtre. Chapleau.


Q. Général, lorsque le Maire vous a téléphoné, le premier soir, jeudi soir, est-ce qu’il vous a dit ― est-ce que vous vous rappelez qu’il vous a dit ― lorsqu’il vous a fait rapport de nouveau, lorsque la foule et les gens étaient dispersés, est-ce qu’il vous a dit que les officiers de la police fédérale étaient partis du Poste de Police ?


R. Il ne m’en a pas parlé.


Q. Vous êtes positif de ça ?


R. Il ne m’en a pas parlé ― il m’a dit seulement qu’un mot au téléphone.


Q. Maintenant pour revenir au vendredi soir, le soir de l’Auditorium vous avez dit que le Maire vous avait téléphoné et que vous êtes parti immédiatement pour vous rendre à votre Bureau au Bureau de Poste ?


R. Je n’ai pas dit ça.


Q. Vous n’êtes pas parti immédiatement ?


R. C’est le chef de police qui m’a téléphoné.


Q. M. le Maire m’a dit hier dans son témoignage qu’il s’était rendu à votre bureau et qu’il avait attendu là une demi-heure ?


R. Ça ne se peut pas. xx J’ai reçu un téléphone à neuf heures moins quart chez moi du chef de police et je suis parti immédiatement. J’ai pris un char et je suis arrivé à mon bureau quelques minutes, deux ou trois minutes avant neuf heures.