et qu’ils s’en allaient chez eux.
Q.Les civils qui étaient tués, est-ce que c’était les militaires qui avaient charge de les relever ou d’en avoir soin — est-ce que la nouvelle vous est venue au Merger qu’il y en avait qui avaient été tués ?
R. La première nouvelle que j’en ai eue, j’ai téléphoné à mon beau-frère, le Docteur Arthur Leclerc à St. Sauveur pour lui demander s’il y avait eu des soldats de blessés, s’il avait eu à traiter des soldats blessés. Il dit : il y a justement un nommé Bergeron qui vient de mourir dans mon bureau. Il m’a dit que c’était Laperrière d’abord qui venait de mourir à son bureau.
Q. Vous êtes-vous enquis pour savoir s’il avait été relevé longtemps après qu’il avait été blessé ?
R. Non, ils l’ont emporté, il a été amené de suite au bureau du Docteur.
Q. Est-ce que ce sont des militaires qui l’ont amené au bureau du Docteur ou si ce sont des civils ?
R. Je ne pourrais pas dire.
Q. Les autres qui ont été tués avez-vous eu un rapport officiel ?
R. Aucun rapport — je n’ai eu aucun rapport de ceux qui ont été tués.
Q. Est-il à votre connaissance que c’est l’ambulance militaire qui les a ramassés ?
R. M. Tremblay, je crois qu’il a été conduit à l’Hotel Dieu par l’ambulance civile, l’ambulance