avait à courir — les ambulances avaient à courir à différents endroits, mais on avait deux ambulanciers à notre disposition.
Q. Vous aviez deux ambulanciers à votre disposition ?
R. Oui.
Q. Maintenant qui avait charge sur le champ de bataille locale, de ce coin là à aller à l’autre, qui avait charge de voir si un homme tombait que quelqu’un prenne soin de lui ?
R. On nous téléphonait au Merger d’envoyer l’ambulance, qu’il y avait un soldat ou un civil qui avait été blessé, et d’aller le chercher.
Mtre. Lavergne. — Il n’y avait pas de brancardiers ?
R. Oui il y avait des brancardiers.
Q. À la ligne ?
R. Non ils étaient tous stationnés au Merger.
Q. Les brancardiers stationnaient au Merger aussi ?
R. Oui.
Q. Avec les militaires qui avaient ordre de tirer, il n’y avait personne pour prendre soin des blessés ?
R. Je ne crois pas. On s’attendait à une bataille rangée.
Q. Lorsque les officiers ordonnent de tirer, ils ne s’attendent pas de faire blesser quelqu’un ?
R. Je ne connais absolument rien là-dedans. Nos ordres étaient de rester au Merger.
Q. Et de fait, il n’y avait personne à votre con-