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tre son cœur : « c’est un Dieu » répondra-t-il. Et les enfants de ses enfants, le croyant sur parole, se remettront à la poursuite d’une divinité quelconque. — Adore Dieu qui voudra, moi je le combattrai !

Dieu est derrière nous comme devant nous ; c’est un mot, l’X de l’éternel problème de la vie, l’énigme qui passionne notre émulation créatrice. C’est le prix de la Lutte, la raison d’être de la Découverte, l’Ennemi qu’il nous faut vaincre à tout prix, par tous moyens ! Ou c’est la Mort ! !




…… Voilà ce que m’ont appris les rêves d’épouvante qui me tinrent haletant trois mois. Aujourd’hui que je les relis de sang-froid, au grand soleil, en présence de la splendide nature d’Italie, je ne trouve pas une virgule à en retrancher. Je me promets au contraire de les développer très prosaïquement quelque jour que je ne rêverai pas du tout. Peut-être ainsi ferai-je mieux accepter mes idées par les âmes craintives et les esprits paresseux ? — Amen !