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doivent s’exprimer le plus clairement pour convaincre la foule des incrédules ; ce sont, de tous les hommes, ceux qui doivent le moins abandonner leurs assertions au hasard.

J’ai regardé le ciel. Tout ce qui réjouit les hommes y brille sans nuages : les astres, les étoiles, l’or et l’azur. Tout ce qui les afflige est sanglant, terne, gris, sombre, noir comme la mort, confondu, sans norme, sans repos, en continuelle guerre, traînant après soi des épouvantements. Que le prophète s’inspire de la pureté des cieux ! — Magnificat !