Page:Cœurderoy - Jours d'exil, tome II.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mes adresses que Jours d’Exil I), 28 pp. in-8o.

Ribeyrolles répliqua par l’article grossier Un nouvel Erostrate (L’Homme, 21 juin), discuté par Cœurderoy dans le Hurrah ! pp. 26-28. Talandier, restant ami, publia À propos d’une polémique récente (Jersey, Imprimerie universelle, 1854. 10 pp. in-8o ; daté de Londres, juin 1854) ; il dit : « Je crois que les races Franque et Latine ont accompli tout ce qu’elles pouvaient accomplir. Je ne crois pas que l’esprit Gaulois ait dit son dernier mot. C’est ce mot que j’attends ; et je l’attends des ouvriers et des paysans de France. Ils sont, hélas ! la plupart tout aussi primitifs que les Cosaques. » Joseph Déjacque, dans son Humanisphère (Le Libertaire, New York, 18 août 1859), donna une réponse pareille, mais d’un révolutionarisme plus large ; les barbares de l’invasion, dit-il, surgiront de l’Europe même, ce seront les ouvriers et les paysans, « avec la faim au ventre et la fièvre au cœur, mais sous la conduite de l’Idée, cet Attila de l’invasion moderne » ; « c’est sous le nom générique de prolétariat et en roulant ses masses avides vers les centres lumineux de l’utopique Cité ; c’est de Paris, Londres, Vienne, Berlin, Madrid, Lisbonne, Rome, Naples, que, soulevant ses vagues énormes et poussé par sa crue insurrectionnelle, débordera le torrent dévastateur ». etc. — Voilà la question posée sur un terrain où l’Internationale