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ENVOI À X.

Ah ! ces vers, fruits d’un doux prestige,
Dont la flamme a su m’embraser,
Ces vers, tendre essaim qui voltige,
Belle ! sur ton sein que ne puis-je
Les écrire avec un baiser !

(Le Sylphe, III, 26-28).


GENIN (Ant.-Aug.).

(1810-1889).

Ant.-Aug. -Rodolphe Genin, qui a dolé la ville de Grenoble d’un musée désigné sous son nom, est né à Bourgoin le 12 avril 18 10 et mort le 9 janvier 1889. 11 est l’auteur de deux recueils de poésies anonymes : 1° Credo, Lyon, L. Perrin^ s. d. (Il existe une seconde édition). 2" Simple Bouquet, Lyon, N. Scheiiring (imp. L. Perrin), 1858, in-8, 106 p.

Son recueil « Simple Bouquet » contient cent sonnets, la plupart destinés à une bien-aimée, perdue pour lui, qu’il regrette.

— Sa poésie a un caractère philosophique et parfois religieux ; certaines pièces même sont exclusivement consacrées au développement d’une pensée philosophique. Afin que le lecteur puisse juger des deux genres, nous reproduisons, au chapitre suivant, un morceau de la seconde manière On trouve des pièces de lui dans le Sylphe (A la Liberté, Aux héros inconnus. En l’attendant. Inconstance, etc.), dans le Gratin (Le pays du raisin, Lizzouli, Légende dans le goût des poètes Aztèques, etc.), et surtout dans la Revue du Lyonnais (Si tu voulais [i, 81], Son nom, sonnet [11, 5], Heureux ceux qui sont morts [xxii, 5-10], etc.)