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À Monsieurs le Juge,
Gonzalve Désaulniers,

À la beauté de votre âme, à l’intelligence de votre bonté, je dédie ces pages.

Mon esprit, comme un miroir, a reçu la lumière de votre pensée et la reflète.

Il faut au voyageur du temps une étoile fixe dans l’horizon pour soutenir son courage, dissiper les ténèbres accumulées sur sa tête et arracher sa barque désemparée des crocs des récifs.

Vous avez été cet astre tutélaire. Votre claire intervention a fait crouler les sombres entreprises de la haine. Grâce à votre mansuétude, un peu de justice et de pitié a pénétré les cœurs et la somme des humaines tristesses s’est allégée.

Poète, vous avez vaincu par l’arme des dieux, le rayon.

Sic itur ad astra
Ève Circé-Côté