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Par un tel combat qui s’offre ainsi de lui-même, la porte du ciel, fils de Prithâ, s’ouvre aux heureux Xatriyas.
Et toi, si tu ne livres ce combat légitime, traître à ton devoir et à ta renommée, tu contracteras le péché ;
Et les hommes rediront ta honte à jamais : or, pour un homme de sens, la honte est pire que la mort.
Les princes croiront que par peur tu as fui le combat : ceux qui t’ont cru magnanime te mépriseront ;
Tes ennemis tiendront sur toi mille propos outrageants où ils blâmeront ton incapacité. Qu’y a-t-il de plus fâcheux ?
Tué, tu gagneras le ciel ; vainqueur, tu posséderas la terre. Lève-toi donc, fils de Kuntî, pour combattre bien résolu.
Tiens pour égaux, plaisir et peine, gain et perte, victoire et défaite, et sois tout entier à la bataille : ainsi tu éviteras le péché.