leur pensée en équilibre et se réjouissent du bien de tous les vivants : ceux-là aussi m’atteignent.
5. Mais quand leur esprit poursuit l’Invisible, leur peine est plus grande ; car difficilement les choses corporelles permettent de saisir la marche de l’Invisible.
6. Ceux, au contraire, qui ont accompli en moi le renoncement des œuvres, ceux dont je suis l’unique objet et qui, par une Union exclusive, me contemplent et me servent :
7. Je les soustrais bientôt à cette mer des alternatives de la mort, parce que leur pensée est avec moi.
8. Livre-moi donc ton esprit, repose en moi ta raison, et bientôt après, sans aucun doute, tu habiteras en moi.
9. Si tu n’es point en état de reposer fermement en moi ta pensée, efforce-toi, homme généreux, de m’atteindre par une Union de persévérance.
10. Que si tu n’es pas capable de persévérance, agis toujours à mon intention en ne faisant rien qui ne me soit agréable, tu arriveras à la perfection.