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17. L’Union sainte, qui ôte tous les maux, est pour celui qui mange avec mesure, se récrée avec mesure, agit, dort et veille avec mesure.

18. Lorsque, ayant fixé sur lui-même sa pensée entièrement soumise, il s’est dégagé de tous les désirs, c’est alors qu’il est appelé Uni.

19. Le Yôgî est comme une lampe qui, à l’abri du vent, ne vacille pas lorsque, ayant soumis sa pensée, il se livre à l’Union mystique.

20. Quand la pensée jouit de la quiétude, enchaînée au service de l’Union divine ; quand, contemplant elle-même, elle se complait en elle-même ;

21 Quand elle goûte cette joie infinie que donne seule la raison et qui dépasse les sens ; quand elle s’attache sans vaciller à l’Essence véritable,

22. Et que, l’ayant saisie, elle juge que nulle autre acquisition ne l’égale ; lorsqu’enfin, s’y tenant attachée, elle n’en peut être détournée même par une vive douleur ;

23. Qu’elle sache que cette rupture de tout commerce avec la douleur s’appelle Union mystique.