il en résulté en dévanâgari une voyelle longue ou une diphtongue. Pour opérer la résolution de ces signes en leurs éléments, nous avons supposé que l’étudiant connaît les lois d’euphonie telles qu’elles sont exposées dans notre Méthode, et qu’il sait scander un vers ; à ces conditions, la contraction des voyelles séparées peut se refaire d’elle-même, et le retour de la transcription à l’écriture originale est toujours facile.
Quant aux mots composés, ils ne doivent pas plus être divisés que les composés grecs ou latins. Toutefois il y a en sanscrit ce que l’on nomme des composés de juxtaposition, dans lesquels les mots composants dépendent tous du dernier sans avoir entre eux aucun lien de dépendance. Nous avons divisé incomplètement ces mots par des traits-d’union ; ce n’est qu’en approchant de la fin du poëme, là où nous supposons l’étudiant suffisamment exercé, que nous traitons ces mots comme les composés ordinaires et que nous les donnons dans leur intégrité.
Tels sont les moyens principaux que nous proposons pour vulgariser la connaissance du sanscrit, et par lui celle de l’Inde et de l’Orient presque entier. Nous les présentons avec confiance à toute personne désireuse de s’instruire, comme offrant une méthode très-sûre et très-expéditive. Ils nous avaient été conseillés par