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CHAPITRE PREMIER. — VOYAGES DES ITALIENS.


que de telles relations sont intéressantes et utiles.

Il n’est pas moins difficile de déterminer exactement quelle est la part des anciens, quelle est la part du génie particulier des Italiens dans le développement des études cosmographiques [1]. Ils observent les choses de ce monde et les traitent d’une manière objective même avant de bien connaître tes anciens, parce qu’ils sont eux-mêmes un peuple à moitié antique et parce que leur état politique les y prépare ; mais ils ne seraient pas arrivés aussi vite à une telie maturité si les anciens géographes ne leur avaient pas montré le chemin. Enfin les cosmographies italiennes déjà existantes exercent une influence immense sur l’esprit et sur les tendances des explorateurs. Même celui qui ne s’occupe d’une science qu’en amateur, si, daus le casprésent, nous vouions donner ce titre modeste à Sylvius Ænéas, peut aider à répandre celte sorte d’intérêt général qui est une source de confiance pour celui qui se lance dans une nouvelle entreprise. De véritables auteurs de découvertes dans tous les genres savent fort bien ce qu’ils doivent à de tels hommes.

  1. encore le principal ef.v mArÎ. j ! . iocsque les explorateurs eux-mêmes étaient presque exclusivement des pays baignés nar prò uu7r.,T„“a’l’r V, iôCèoe a P OQuit le Stand et remarquable ouvrage de Leandro Alberti ^Òcl7Tua1iò“ !>mÒ,’fÌ’ du seizième ses allas, comp. Wieser, l’Infant Philippe // d’E$mane dans de Uiemie, PkU, htsf t ÎxXYTT ¿iti ^ particulières et dea voyaÎfes de d’o“e“ò"7 ;ÒÒ,òr‘“r."’*®“ “’’p’ f’-Pit l’«cello«te collision........