grandeur moyenne, ferme et bien attachée, doit être plus colorée dans les parties proéminentes que dans les parties plates ; le bord doit être transparent et d’un rouge brillant comme un grain de grenade [1]. Sur la joue le rouge doit devenir plus vif à mesure que la convexité s’accuse davantage. Le nez, qui contribue surtout à faire la beauté du profil, doit diminuer dans le haut par une dégradation douce et insensible ; à l’endroit où finit le cartilage, il peut y avoir une petite proéminence, pas assez forte cependant pour qu’il en résulte un de ces nez aquilins qui déplaisent chez les femmes ; la partie inférieure doit être moins colorée que les oreilles, mais il ne faut pas qu’elle soit d’une blancheur mate ; la paroi du milieu, qui se trouve au-dessus des lèvres, doit avoir
- Fit primo intaitu cæcus et indi lapis.
- Lumine Bargiados saiiificatiis Âmor.
- ↑ Comme l’aspect des tempes peut être modifié par l’arrangement des cheveux, F. se permet à ce propos une sortie comique contre la présence d’un trop grand nombre de fleurs dans les cheveux, ce qui donne au visage « l’air d’un pot d’œillets ou d’un quartier de chevreau à la broche ». En général, ii s’entend fort bien à la caricature.
rissent les arts, et dont on ne voudrait plus aujourd’hui. L’auteur dit que cet œil tantôt embrase, tantôt pétrifie. Celui qui regarde longtemps le soleil devient aveugle ; celui qui regardait Méduse était changé en pierre ; mais celui qui regarde le visage de Lucrèce
Le même regard semblait à un autre poëte, Marcello Filosseno, tout empreint de douceur et de fierté, mansueto e altero. (Boscoe ! Leone A, ed. Bossr, VII, p. 306.) Des comparaisons avec des figures idéales de l’antiquité sont fréquentes à cette époque. {T. l, p. 30 ss., 228.) Dans l’Orlandino, (II, str. 47), l’auteur dit d’un petit garçon de dix ans qu’il a une tête antique, ed ha capo romano.