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APPENDICES.

respecte son innocence et facilite même son mariase avec Nicandre en lui donnant une dot,

Dans Bandello les nous. II, 8, 9, se rapportent à Alexandre de Médicis, la nouv. 26 à Marie d’Aragon, la nouv. III, 26, et IV 13 à Galéas Sforza, les nouv. III, 36, 37. à Henri vm d’Angleterre, et la nouv. II, 27, parle de l’empereur d’Allemagne Maximilien Ier. L’Empereur « dont la bonté naturelle et la libéralité plus qu’impériale sont vantées par tous les écrivains s’était séparé la forêt, il demande son chemin à un paysan. Celui-ci, qui est occupé à charger du bois, prie l’empereur qu’il ne connaissait pas, de lui donner un coup de main. Maximilien l’aide de bonne grâce ; mais, pendant qu’il est en train de travailler, sa suite arrive et le saiue respectueusement. Il a beau faire signe à ses gens de faire grève à leurs salutations, le paysan le reconnaît et le supplie de lui pardonner de l’avoir traité avec autant de sans façon. Mais l‘Empereur relève le pauvre homme, lui fait un riche présent, l‘invite à venir le voir le lendemain et lui accorde de nombreux privilèges. Le narrateur termine ainsi : Dimostro Cesare nello snuintar da cavallo e con allegra ciera aiutar il bisognoso contadino, una indicibile e degna d’ogni lode kumanità, et in sollevarlo con danari c Prffgn dalla sua falicosa vita, aperse il suo veramente animo Cesareo. (Il, 415.) Il jr a aussi une histoire des Hecatommitti, VIII nov 5 qui se rapporte à c’est l’histoire qui s’est partout répandue, grâee à Shakespeare, qui en a tiré son drame intitulé : « Mesure pour mesure » (voir à ce sujet le « Wendunmuth » de Eirchhof, pubi, par Pesterley, t. v,p. 152 ss.), histoire que Giraldi a transportée à inspruck et qu’il attribue à Maximilien. L’auteur fait aussi un grand éloge de cet empereur. Après l’avoir nommé d abord tout simplement Massimiano il Grande, il le désigne comme un prince che fù raro essempio di cortesia, magnanimità, e di sinaolare

APPENDICE No 3.
LA STATISTIQUE EN ITALIE, AU MOYEN ÂGE.


On trouve une revue statistique de Milan très-importante, quo> que restreinte, dans Manipulus Forum (Murat., XI, 711 ss.) ; elle date de l‘année 1288. Ou y voit figurer le nombre des portes cochères, le chiffre de la population, celui des hommes en état de porter les armes, le nombre des maisons des nobles, des fontaines des fours des débits de vin, des boucheries, des pécheurs, la quantité de blé nécessaire à l’alimentation, le nombre des chiens, des