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on ne servît pas quelqu’une de ces délicates nouveautés. Enfin, comme je l’ai déjà remarqué, leur cuisine est si exquise, si variée, si fortifiante, qu’on ne regrette pas d’être privé de viande. Du reste, la force physique des Vril-ya prouve que, pour eux du moins, la viande n’est pas nécessaire à la production des fibres musculaires. Ils n’ont pas de raisins ; les boissons qu’ils tirent de leurs fruits sont inoffensives et rafraîchissantes. Leur principale boisson est l’eau, dans le choix de laquelle ils sont très délicats, et ils distinguent tout de suite la plus légère impureté.

— Mon second fils prend grand plaisir à augmenter nos produits, — me dit Aph-Lin, comme nous quittions les magasins, — et par conséquent il héritera de ces terres qui constituent la plus grande partie de ma fortune. Un semblable héritage serait un grand souci et une véritable affliction pour mon fils aîné.

— Y a-t-il parmi vous beaucoup de fils qui regardent l’héritage d’une fortune considérable comme un souci et une affliction ?

— Sans doute ; il y a peu de Vril-ya qui ne