Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/217

Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’acier légers mais solides ; quand elles sont étendues, les bras glissent dans des coulisses pratiquées à cet effet et formant comme une forte membrane centrale. Quand les bras se lèvent, une doublure tubulaire de la veste ou de la tunique s’enfle par des moyens mécaniques, se remplit d’air, qu’on peut augmenter ou diminuer par le mouvement des bras, et sert à soutenir tout le corps comme sur des vessies. Les ailes et l’appareil, assez semblable à un ballon, sont fortement chargés de vril, et quand le corps flotte, il semble avoir beaucoup perdu de son poids. Je trouvai toujours facile de m’élancer du sol ; même quand les ailes étaient étendues, il était difficile de ne pas s’élever ; mais c’était là que commençaient la difficulté et le danger. J’étais tout à fait impuissant à me servir de mes ailes, quoique sur terre on me regarde comme un homme singulièrement alerte et adroit aux exercices du corps et que je sois excellent nageur. Je ne pouvais faire que des efforts confus et maladroits. J’obéissais à mes ailes au lieu de leur commander, et quand, par un violent effort musculaire, et, je dois le dire