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velles, qu’il y ait même ce qu’on peut appeler des journaux, ceux-ci sont surtout consacrés aux sciences mécaniques, aux rapports sur les inventions nouvelles, aux annonces relatives à différents détails d’affaires, bref, à des choses pratiques. Quelquefois un enfant écrit un petit conte romanesque, ou une Gy donne carrière à ses craintes ou à ses espérances amoureuses dans un poème ; mais ces effusions ont un très mince mérite et ne sont lues que par les enfants et les jeunes filles. Les œuvres les plus intéressantes, et d’un caractère purement littéraire, sont les récits d’exploration et de voyage dans les autres régions de ce monde souterrain. Ces relations sont généralement écrites par de jeunes émigrants et lues avec avidité par les parents et les amis qu’ils ont laissés derrière eux.

Je ne puis m’empêcher d’exprimer à Aph-Lin mon étonnement de ce qu’un peuple, chez qui les sciences mécaniques avaient fait tant de progrès et chez qui la civilisation intellectuelle était parvenue à réaliser pour le bonheur du peuple les conceptions que nos philosophes terrestres, après des siècles de disputes, se sont