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rences spécifiques qui caractérisent chaque organisme. La plupart des arguments en faveur de l’immortalité de l’homme s’appliquent également à la permanence de ce principe chez les autres êtres vivants. Ne puis-je pas ajouter que si, dans la vie future, l’homme était privé de cette grande source de jouissance et de progrès moral et intellectuel, qui consiste dans la contemplation des harmonies d’un monde organisé, ce serait là une perte immense ? Et ne pouvons-nous considérer le concert spirituel des mondes et de tous leurs habitants réunis en présence de leur Créateur comme la plus haute conception du Paradis ? » (Essai sur la Classification, Sect. XVII, p. 97-99.)