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M. le président appelle l’attention du comité sur les travaux qui s’exécutent dans l’église de Montfort-l’Amaury. Il est à craindre qu’on ne songe à détruire le clocher roman placé dans l’église de la renaissance et qui est l’unique débris de la vieille église. On pourrait en écrire au correspondant du comité qui demeure à Montfort, M. Robert, et le prier de donner des renseignements à ce sujet.

M. Léon Halévy, chef du bureau des travaux historiques et des sociétés savantes, annonce qu’on s’est occupé du catalogue des ouvrages offerts au comité et déposés dans la bibliothèque spéciale. Ces ouvrages peuvent s’élever au nombre de 500, parmi lesquels beaucoup de brochures dont plusieurs pourraient se réunir dans un même tome. En total, 300 volumes environ, pour la reliure desquels on pourrait demander qu’une somme fût imputée sur le crédit affecté au matériel. M. Halévy fera continuer le catalogue, et quand ce travail sera terminé, on pourra adresser une proposition précise au ministre.

M. Héricart de Thury rend compte de l’ouvrage de M. Maurice Aidant, ayant pour titre Les Ostensions de Limoges. Il regrette que des détails plus nombreux et des citations plus fréquentes ne soient pas donnés dans ce travail. Des remercîments sont votés à M. Maurice Ardant.

M. de Guilhermy rend compte de divers ouvrages renvoyés à son examen. Les notes écrites par M. de Guilhermy, sur ces publications, seront insérées dans le Bulletin[1]. Il serait utile que des notes de ce genre fussent faites sur ceux des ouvrages qui sont offerts au comité et qui paraissent dignes d’intérêt.

M. de Guilhermy conclut à l’insertion dans le Bulletin d’une notice sur la sainte Coiffe ; ce travail est intéressant. Ces conclusions sont adoptées.

M. d’Albert de Luynes rend compte des Recherches numismatiques sur l’armement et les instruments de guerre des Gaulois, par M. de la Goy. Ces recherches ont beaucoup d’intérêt. M. de la Goy a comparé les armes gravées sur les médailles à celles qui sont sculptées sur l’arc d’Orange, et il a constaté avec une grande sagacité que beaucoup de ces armes étaient gauloises, d’où il a tiré des conclusions historiques intéressantes. Ce travail est digne d’éloges.

  1. Voir dans cette livraison le compte rendu de M. de Guilhermy, p. 199.