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MM. Kuhn et Berozzi de Els ont donné une description géologique de certaines contrées de l’Arménie dans les environs du lac de Goktchi (Journ. des mines, n° 2, 1829), pays où abondent les roches et même les verres volcaniques.

L’on sait que M. Parrot et d’autres savans ont escaladé l’Ararat ces sommités volcaniques sont couvertes de ponce et obsidiennes.

Depuis les rapports de MM. Fraser et Monteith, nous n’avons guère eu de renseignement géologiques sur la Perse. Sur le bord du lac Ourmiah on a indiqué des roches primaires du calcaire grenu, etc. Le Liban nous est maintenant connu grâce à M. Botta fils, les renseignemens donnés par les missionnaires américains étant très vagues.

La Finlande a été examinée par M. Nils Nordenskiold, qui nous en promet une description plus complète que celle de M. d’Engelhardt. Un mémoire sur ce pays est dans le Journal des mines russe (1828, n’ 11).

M. Foulon a publié un voyage minéralogique de Petrosavodska à l’usine de Kontche (dito, n’ 2, 1831).

M. Koulibin a fait des recherches sur les gîtes aurifères sur l’Opon (Journal des mines russe, n• 1, 1830). M. Kovrighin, sur les mines d’étain d’Oponsk (dito, n° 4, 1830). Sa carte indique dans cette contrée du granite, du gneis, du schiste micacé, des schistes argileux primaires et intermédiaires.

En Suède, je ne trouve à noter qu’un catalogue français des fossiles de ce pays par M. Hisinger, et un mémoire de M. Pingel sur les roches intermédiaires de Bornholm. Vous savez qu’en 1825 ce dernier savant décrivit le grès vert ou charbonneux de cette île. Ce mémoire fut le résultat d’un voyage exécuté par le prince Chrétien de Danemark, avec MM. le comte de Vargas et Forchhammer. Il s’agissait de déterminer le gite véritable de certains minerais de fer. Dans son second mémoire, il parle du schiste argileux, et du calcaire intermédiaire à Entomostracées, Graptolithes et Trilobites, ainsi que d’une espèce d’arkose (Tidskrift for naturvidenskaberne. Cah. 15, 1828).

Cette île avait déjà fait le sujet de plusieurs mémoires plus anciens et dus à MM. Hisinger, Garlieb et Esmark. L’ile voisine d’Oeland a été décrite aussi par MM. Wahlenberg et Hisinger.

Les géologues du Danemark, soutenus par les encouragemens et le goût du prince Chrétien, pour les sciences minéralogiques, continuent leurs observations sur la géologie des îles et du continent