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en Allemagne, par suite du choléra. Les séances de Vienne ont été remises à l’an prochain.

Les publications des sociétés savantes en Angleterre n’ont pas souffert de la crise européenne.

En Écosse, je trouve à signaler la publication du sixième volume des Mémoires de la Société wernérienne, qui contient trois mémoires géologiques, savoir : un mémoire sur la chaîne de Snowdon, dans le pays de Galles, par M. Stuart-Menteath ; une notice intéressante sur un filon d’asphalte, dans le gneiss des monts de Castleleod, prés de Dingwall, en Angleterre, par M. Witham, et un article sur les os fossiles de diverses cavernes d’Angleterre, par M. G. Young.

La nouvelle Société de Newcastle sur Tyne, ou du Northumberland et du Durham, a fait paraître les 2° et 3° parties de son premier volume, riche en documens de géologie locale.

La société philosophique et littéraire de Plymouth a mis en vente le premier volume in-4o de ses Transactions, contenant une monographie géologique des environs de cette ville, par M. Hennah.

Si l’on n’est pas étonné que les sociétés royales et géologiques Londres publient chaque année de beaux volumes, l’apparition et la réussite de ces publications provinciales sont d’autant plus étonnantes qu’elles ne sont point achetées par tous les géologues anglais. Ce sont les simples amateurs et les gens riches qui soutiennent ce genre de publications.

Un nouveau volume des Transactions de la Société géologique de Londres vient de paraître.

La société de Cornouailles est occupée à imprimer son quatrième volume.

Si la Société wernérienne était en retard pour ses publications, à cause des trois journaux scientifiques existant à Édimbourg, les Instituts littéraires d’Inverness (Northern institute), de Banff et même de Perth, de Scarborough et de Bristol, et la Société d’histoire naturelle de Belfast, en Irlande, promettent de publier des documens géologiques ; enfin MM. Webster et Ainsworth ont donné successivement des cours de géologie à l’Institut royal de Londres. M. Lyell est devenu professeur de géologie au collège royal à Londres ; et la vaste collection de feu, M. Sowerby l’aîné a été achetée par une personne qui en a fait une espèce de musée public pour l’étude.

En France, les sociétés de Strasbourg et de Bordeaux ont été seules actives. La dernière a récemment publié un cahier ; la