Aifaibli, Aifaiblîre, v. a. et n., affaiblir. (Ind. J’aifaiblissiè, t’aifaibli ; Part. Aifaibli, ie) Néol ; le terme ancien est Aifiaivelè.
Aifaiblismò, s. m., affaiblissement.
Aifaissié (aifaisse), v. a., affaisser. V. fr. Enfessier.
Aifaismò, s. m., affaissement.
Aifama, v. a., affamer. V. fr. Effamer.
Aifâre, s. f., affaire. Lorr., Comt. Aifare. Engad. Affar. Ital. Affare. B. lat. Affare, Affarium. Bret. Affer.
Aifârié, ée, adj., affairé. Voir Efârié.
Aifauteri (aifautère), v. a., priver de nourriture, faire souffrir de la faim ; rad. Faute manque, défaut. Champ. Afauté, Comt. Afautir, Ofautè.
Aifelè (aifele), v. a., affiler.
Aiférha, aue, adj., empressé et plein d’avidité. Lorr. Aifernahié. Mers. Aifernâhië. Locut. Aiférha qu’in chè-avide et empressé comme un chien.
Aiférhasse, s. m., avidité et empressement.
Aiférianda, v. a., affriander.
Aiférvéhé, Aiférvéhi, v. a., mettre en émoi, jeter dans une vive curiosité, surexcitation, impatience, etc. cemparer Fr. Effervescence, Lat. Infervescere, etc.
Aifeutaige, s. m., fait d’introduire une extrémité effilée dans l’ouverture correspondante.
Aifeutè, v. a., introduire une extrémité préparée pour cela dans l’ouverture correspondante. V. fr. Adfeuster, Affuster, Effeustement-charpente. Comt. Ofuté.
Aifeutiau, s. m., affutiau. Manre aifeutiau-objet, personne de peu de valeur. Lorr. Aifutiau.
Aifeukhtè, v. n., se dit d’un légume, carotte, navet, qui monte et tourne en bois, en devenant dur et piquant. V. fr. Affuster ; Feust-bois. Ital. Fusto-tige de fleur. Lat. Fustis-bâton. Locut. Fié qu’in naivẽ aifeukhtè-fier, aigre, comme un navet monté. — S’aifeukhtè-s’entêter ; s’obstiner à bouder. — Lorr. Aifeutè-s’envenimer, empirer ; it. Mess. Afeutenë. Esp. Affeta-obstiné.
Aifiche, s. f., ferrure d’une armoire. Affiche. V. fr. Effiche.
Aifiché, v. a., afficher. V. fr. Efficher.
Aifièvelaige, s. m., affaiblissement ; faiblesse.
