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récits de voyages

des chasseurs et des missionnaires, qui menait de Québec au lac Saint-Jean. On suivait les lacs les uns après les autres, en faisant des portages entre chacun d’eux, jusqu’à ce qu’on fût arrivé à l’embouchure de la Métabetchouan, où les Jésuites avaient établi une ferme magnifique, et où la Compagnie de la baie d’Hudson érigea plus tard un poste et des magasins, pour faire la traite des pelleteries. Aujourd’hui, le Club des Laurentides n’a pas dépensé moins de quatorze cents dollars en chemins de colonisation, dont se servent les arpenteurs et les chasseurs, en constructions et en améliorations de toute nature ; aussi, est-il parfaitement justifiable de venir demander au gouvernement de l’aide dans son œuvre si utile à tous et si propre à faciliter d’avance l’établissement de cette région, où la terre arable se trouve en plus grande quantité que dans toute le pays avoisinant.

Soixante personnes seulement, au plus, peuvent faire partie de cette association d’élite, en payant une somme de cent dollars pour leur inscription parmi les membres du club, et ensuite une souscription annuelle, qui est de dix dollars, mais qui peut être portée jusqu’à vingt, si des améliorations ou des travaux urgents l’exi-