d’un nombre métrique donné sont assez longues ; elles peuvent, en outre, occasionner au cours du calcul quelques erreurs. Mais comme il est bon cependant de résoudre avec ces données, au moins une fois, à titre d’essai, un problème, dont le résultat servira ultérieurement de preuve documentaire, voici un exemple élémentaire :
Exemple. — Soit à connaître en points l’un des côtés d’une feuille format raisin 0m,50 × 0m,65.
Transformons en points 0m,50, en considérant que 1 point équivaut à ⅜ du millimètre :
en réduisant en cicéros (en douzes, si l’on veut), on obtient 111 douzes 1 point ;
soit 144 douzes 4 points.
L’approximation ainsi obtenue est suffisante : elle n’est affectée que d’une erreur de, 1/12 de point, quantité réellement négligeable dans presque toutes les circonstances.
2° D’après E. Morin, un moyen mnémotechnique permet, d’éviter ces différents calculs et d’arriver à un résultat aussi approché, très suffisant pour le cas qui nous occupe.
Le mètre, exprimé en douzes, a une longueur de 222 douzes, à très peu près. Si un mètre, ou 100 centimètres, équivaut à 222 douzes, 1 centimètre vaut 100 fois moins, ou 2 douzes 22 de douze. Pour avoir en mesure typographique, c’est-à-dire en douzes et en points, le format du papier raisin, il suffira donc de multiplier 2,22 par les mesures métriques connues, 0m,50 et 0m,65 :
la différence est de 1 point seulement avec le chiffre précédemment obtenu, de 111 douzes 1 point, par la méthode ci-dessus expliquée des ⅜ ; on conviendra aisément que cette différence peut passer inaperçue dans l’établissement d’une garniture ;
soit 144 douzes 4 points, total analogue à celui résultant de l’opération faite avec la méthode précédente.