de l’imparfait de l’indicatif et du présent du conditionnel n’est jamais comptée :
1
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler.
Nos ennemis communs devraient nous réunir,
En vain ils s’uniraient pour lui faire la guerre.
28. Il en est de même, au pluriel du subjonctif, pour les auxiliaires qu’ils aient, qu’ils soient, et pour la deuxième personne du singulier que tu aies :
Que mille adorateurs, dans Sidon, autrefois
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Aient brigué vainement l’honneur de votre choix,
Quelque rang où jadis soient montés mes aïeux.
29. Mais ces mêmes lettres ent doivent être comptées pour une syllabe au présent de l’indicatif et du subjonctif dans les verbes suivants :
30. Un certain nombre de mots de la langue française comportent un e muet intérieur :
Cet e muet est toujours précédé d’une voyelle simple ou composée qui l’absorbe par synérèse et l’empêche d’être prononcé. Il ne compte pas dans la mesure :
1
Notre style languit dans un remerciement.
Vos hôtes agréeront les soins qui leur sont dus.
Cette nullité de l’e muet intérieur (dont la prononciation ne tient aucun compte[1] et que, de nos jours, l’orthographe a cherché à remplacer, dans bon nombre de cas, par un accent circonflexe : gaîté) n’était pas encore nettement établie au xviie siècle. Précédé d’un y grec, l’e muet intérieur avait une valeur syllabique ; on en trouve plusieurs exemples dans les grammairiens de l’époque et même dans Molière (Don Garcie de Navarre, acte V, sc. vi) :
1
Mais je vous avouerai que cette gayeté.
- ↑ Autre que celui de la longueur de temps de prononciation.