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XIV
LE CORRECTEUR TYPOGRAPHE

premières notions de typographie et de correction : durant près de cinquante années, M. Guéry exerça successivement les ingrates fonctions de metteur en pages, de correcteur et de sous-prote dans une des plus importantes imprimeries de province. Alors que de pénibles incidents nous obligent à conserver le plus amer souvenir de certains de nos anciens chefs, nous n’avons cessé, dans les diverses situations que les circonstances nous ont permis d’occuper — correcteur, sous-prote, directeur et patron — de nous remémorer la bienveillance, l’amitié, parfois même l’indulgence dont notre premier éducateur fit preuve à notre égard.

Une tâche dernière nous incombe : remercier tous ceux qui ont contribué à nous faciliter la rédaction de ces lignes.

Est-il nécessaire d’énumérer les noms des maîtres, des amis, des collègues dont nous avons souvent parcouru et consulté avec fruit les travaux ? Aussi fréquemment que nous avons cru pouvoir le faire sans fatigue pour le lecteur, nous avons, au cours de notre texte, cité les auteurs anciens et modernes dont nous avons accepté ou combattu les idées. Si parfois nous avons omis, involontairement, de rappeler l’origine d’appréciations ou de théories qui ne sont point nôtres, on voudra bien nous excuser de cet oubli. Des écrivains que nous avons étudiés particulièrement notre mémoire a conservé des souvenirs que nous avons transcrits ici, sans pouvoir parfois retrouver le texte original, sans avoir la possibilité de fixer par une référence exacte l’esprit du lecteur. Nos devanciers, nos contemporains pourraient-ils nous reprocher ce souci que nous avions en notre prime jeunesse de fixer hâtivement les meilleures pensées directrices sans en noter la source ?

Nos conseillers, nos instructeurs ont d’ailleurs été nombreux :