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même, et qu’il n’y a en elle de distinction de parties qu’en tant qu’on la conçoit comme affectée de diverses manières ; d’où il suit qu’il n’existe entre ces parties qu’une distinction modale, et non pas une distinction réelle. » Il ne viendrait à l’esprit de personne d’appeler Spinoza un sophiste pour avoir soutenu cette doctrine, quelque difficulté qu’elle présente d’ailleurs. De même il conviendrait peut-être de ne plus parler des sophismes, mais des arguments de Zénon d’Élée.