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Mary-Gay Allart s’était déjà fait connaître avantageusement dans la Littérature, par la traduction d’un autre roman, intitulé : Éléonore de Rosalba.

ALLOIN, (Madame) de Tours, joint au savoir une très-grande modestie. Sa maison, il y a quelques années, était le rendez-vous des gens de lettres : on l’appelait la volière d’Apollon. Elle possède le latin, l’anglais et l’italien. Les morceaux qu’elle a traduits de ces langues mériteraient d’être imprimés. Elle a composé des mémoires sur différens sujets, entr’autres sur l’Agriculture ; et elle a fait des vers qui ont été insérés dans les journaux.

ALMUCS, (Domna) dite NALMUCS, née à Château-neuf. Son talent pour la poésie lui donne une place parmi les poëtes provençaux. On connaît d’elle une pièce de vers adressée à son amie Isée de Capion, qui courait la même carrière. Ce morceau se trouve au 46e feuillet d’un manuscrit provençal du Vatican, cotté 3207.

ALPHONSE *** (Madame). Elle a composé un ouvrage qui a pour titre : La Forêt de Livry, ou Erreur, Malheur et Bonheur ; an 8, 2 vol. in-18.

ALTOUVITIS ou ALTOVITI, (Marseille d’) fille de Philippe d’Altouvitis, premier consul d’Aix, et de Renée de Rieux, baronne de Castellanne et de Château-Neuf. Elle vit le jour à Marseille, l’an 1550. Son esprit, son savoir et ses poësies lui donnèrent de la célébrité. Ses talens ont été chantés par les poëtes les plus renommés de son siècle. Elle mourut à Marseille en 1606. Pierre de Saint-Romuald, Feuillant, a fait son épitaphe, qui se lisait encore vers le milieu du 18e siècle dans l’église des grands Carmes de Marseille.

Il ne nous est parvenu de ses poésies qu’une ode assez