Page:Brassard - Péché d'orgueil, 1935.djvu/242

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 238 —

— Mais excellente, mademoiselle. Et toi Gilles, tu t’amuses ?

— Oui, les gens sont aimables.

— À propos, Gilles, reprit Béatrice en regardant à sa montre-bracelet, il est l’heure pour notre tournoi de tennis.

— Vous nous excusez, Alix ? Paul ? dit Gilles.

— Certainement.

Maintenant seule avec son mari, Alix suggéra :

— Préféreriez-vous que nous marchions un peu ?

— Oh, ne sommes-nous pas bien ici ?

— Mais oui.

— Alors restons-y, voulez-vous ?

— Volontiers.

— Et les chers nôtres à Québec, étaient bien portants lorsque vous les avez quittés ?

— Oh, oui. Ils m’ont, chargée d’amitiés pour vous, et…

— … Et de baisers ? Je les leur donnerai bientôt. Merci. Le temps ne vous a pas trop duré, cet hiver ?

Alix regarda son mari, une résolution dans ses beaux yeux.

— Paul, dit-elle, émue, nous ne pouvons vivre toujours ainsi…

Il pâlit.

— Vous avez raison, un arrangement quelconque serait à souhaiter.