J’ai dit que j’avais prié quelques amis respectables de veiller sur le jeume ménage et de me tenir au couvant de ce qui s’y passeroit pendant mon absence de paris, ce qu’il Perent, mais les manieres hypsertes de mr Auguste qui cherchait des ce tems à pretepter la séparation qu’il meditait ajoutèrent trop facilement foi aux terts quil allequait de la part de sa femme, je crus qu’elle mecitait mes reproches, tandis qu’en paix avec sa conscience elle gardait un profond silence sur leur brouille de ménage, qui sa tendros se extrême pour son mari lui faisait supporter avec résignation.
Cette tactique reussit parfaitement au mari, elle fut le motif des leçons sevires que je crus devoir adressée à ma fille dans mes tetres ou j’épagerais avec intention les torts qu’on s’étoit plu à lui donner, afin de les lui faire plus facilement Abjurer, lettres dont la duplicité de son mari voudrait aujourd’hui se faire une acme contre ette ! a plus forte raison la calomnie trouva-t-elle un trop facile acces auprès du monde qui souvent prend plaioir à acceuillir rapporter, emporssonner, propager, les rapposés les plus méchans, j’ai presque dit à les exciter et à les grosser. florsque Mr le fibrre se crus suffisemment soutenu par les mensonges Ensommieux qu’il avoit accumulé contre sa femme, il resolut de s’en séparer et de l’obliger à le demander elle même.
il l’accablait de grossierités, d’enjures, lui repetait continuellement qu’il ne pouvait plus la souffrir, qu’il seroit trop heureux d’être débarassé d’elle qu’il me pruvait plus la Sagel 9e.. ma fille d’autant plus malheureuse qu’elle aimait tendrement son mari, n’opposoit, le plus ordinairement à ces indignes traitement qu’une résignation mucette et sombre malgré la vivacité naturelle de son caractese. toutes fois son cousage l’abandonna, exasperée, hons d’elle même par des tourmens aussi affieux elle quitta sa maison et vint se réfugier dans mon appartement & que j’avais laissé à leur disposition pendant mon voyage elle fut accompagnée par la tante de son mari, et le jeune enfant de cette même tanté, pensant dont me fille avoit pris soins et qu’elle élevait nos amis cependant parvensent à opérer un rapprochement, et ma fillé resignée aux mauvais procédes, aux tourmens qu’elle s’attendoit bien à supplorter encore, retourna vers le toit conjugal. Aussitot, et chaque jour ils devinrent plus insripportables, il rccabloit sa malheureuse femme, des actes de violence, de mépris et de haine les plus affreux qui la réduisirent au plus horrible des espoirs.