Un journaliste, parlant avec admiration d’Émile Augier, avait écrit :
« Son latin vaut mieux que mon français. »
On lui a fait dire :
« Son latin vaut mieux que son français. »
C’était remplacer une appréciation louangeuse par une critique imméritée ; car M. Émile Augier écrit sans aucun doute mieux en français qu’en latin.
A-t-il même jamais écrit en latin ? Che lo sa ?
L’artiste capillaire qui a dû voir ses cheveux se hérisser..., en admettant qu’il en eût, — c’est bien celui auquel un imprimeur livra un million d’étiquettes portant en grosses lettres :
On prétend qu’il les a cédées à la Compagnie des Petites-Voitures.
Nous avons relevé dans le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle l’énormité suivante :
Le savant article était consacré à la précession des équinoxes.
Inutile d’ajouter que la faute se reproduisait cinquante ou soixante fois. Hâtons-nous de dire qu’elle a été corrigée avant la mise sous presse.