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d’habits divers, chamarrés, les serfs grossiers des serfs, les généraux de diverses sortes, par désir de se distinguer ou de jouer un mauvais tour, ou de pouvoir ajouter à leurs vêtements bariolés une étoile ou un ruban, par sottise ou par négligence, ces hommes petits, misérables, de nouveau ont fait périr en d’atroces souffrances quelques milliers de ces ouvriers honnêtes, bons, laborieux qui les nourrissent. Et de nouveau ce crime, non seulement ne fait pas réfléchir ou se repentir les fauteurs de cette œuvre, mais on n’entend et ne lit que des demandes de moyens de mutiler plus vite et de tuer le plus d’hommes possible et de ruiner encore plus de familles russes et japonaises.

Il y a plus. Pour préparer les hommes à un autre crime analogue, les fauteurs de ces crimes non seulement ne reconnaissent pas ce qui est évident aux yeux de tous, que pour les Russes, même à leur point de vue patriotique, militaire, la défaite a été honteuse, mais ils tâchent d’inspirer aux hommes crédules que ces malheureux ouvriers russes, amenés dans le piège comme des bêtes à l’abattoir, que ces hommes dont on a égorgé et mutilé