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S scribçbat Auctor^ certa adhibu -argument*, quitus facta mal corriguntur vel adulterata v I ficta et commentitia, vel deniqi malâ fide narrata ab aliis Chrt t nographis ejusdem mtatis ¡ ten i pora prmsertùn magna eum car } et diligentid describit. Aucto rem hune exhibet Folumen noi tram XI, ab an. 1035 ad a* i 1079/ quem annam morti Joati «m Archiep. Rotomag. statua i Ex hoc loco confirmantur jam nobis in Art. XV constituta i inique scilicet S. Audoeni Mo | rtachis imputatum fuisse, intèrfec tum anno 1073 Rotomag. Ai chiepiscopitm, qui vivebat ann> 1079, quique ab offenso Reg Guillelmo, nec non infirma va Utudine coactus, duobus ante mor tetn mensibus Archiepiscopatun deposuit. Quanam igîïiffr appella tione donandus Interpolator sei Aiathtei Parisii Editor, qui historiée Mathai falsutn «que ac ca. lumniosuny scelus ausus est in. serere ? Commenta falsarii opinione rapti sunt in errorem et Auctores veteris Gallùe Christianse, et omnes ilU quibus imposuit Mathrni Parisii nomen. CXI. Prteter Annales S. Bertini, seu Sithienses, eruditis maxime notos, habemtis et Chronicon, àb eddern Abbatid Sithiense dictum, quod magno semper in pretio habitum descripsit Joannes Yprd oriundus, Yperius rognominatus, qui Abbatiam S. Bertini 17 annis rexit vixitque ad annum 1383. Operi nil inseruit Joannes, quod non legerit apud Auctores fidissimos, quodve non authenticis Flandrix Arehivis fuerit approbatum. Hinc à posterioribus Scriptoribus tanti fuit usquè habitum, ut qux dicenda de rebus -Belgicis du XJII* siècle, écrivit sur de boni mémoires : il sert à rectifier plu sieurs faits ou altérés, où controu vés, ou infidèlement rapporta par d’autres Chronographes de son tems sa chronologie sur-tout es1 très-exacte. Nous le suivons dane oe Volume depuis l’année i035, jusqu’à la mort de Jean, Archevêque de Rouen, qu’il place en 1079 : époque qui confirme ce que nous avons établi au. XVe Article de cette Préface savoir qu’on a eu grand tort d’imputer aux Religieux de S. Ouen d’avoir tué en 1073 leur Archevêque puisqu’il vivoit en 1079, et que deux mois avant sa mort, il avoit été obligé de se démettre de son Archevêché, tant pour avoir offensé le Roi Guillaume, qu’à cause de ses infirmités. Comment donc faut il qualifier l’Interpolateur, ou l’Editeur de Mathieu Paris, qui a eu la hardiesse d’insérer dans le texte de cet Historien un fait aussi faux qu’injurieux ? C’est lui qui a induit en erreur les Auteurs de l’ancienne Gaule Chrétienne, et tous ceux à qui le nom de Mathieu Paris à imposé. CXI. Outre les Annales de S. Bertin, si connues des Savans, nous avons une Chronique qui porte le nom de cette Abbaye, appellée autrefois- Sithiu. Cet ouvrage très estimé, a été composé par Jean surnommé Iperius, de la ville’ d’Ypres sa patrie, qui fut Abbé de S. Bertin pendant 17 ans et mourut en 1383. Jean n’a rien rapPorté, qu’il ne l’ait tiré des meilleurs Auteurs, ou vérifié sur les monumens authentiques conservés de son tems dans les Archives de la Flandre. Aussi son ouvrage a constamment joui d’une telle réputation, • que tous ceux j)ui ont écrit