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EXTRAIT DE LA CHRONIQUE ’j^S«« DE NORMANDIE. v 

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l- « I le 1 le I à R il 1 , ~y ~VNtAi~iJiË. le Roy et Guillaume sceurent la venue des Coustantinois si se L--L. ung bien matin et firent armer toute leur compaignie et mettre en or. donnance et oirent Messe à S. Reson de Walmeray. Après la Me» but et menga qui volt ; puis se mirent le Roy et le Duc Guillaume et le~, gens à chemin. S^va^ad viser le Roy de loings une compaignie de ««  d’armes en moult noble arzon et bien estoient VIII" que chevallier» qu. escuiers, qu’il n’y avoit volet de dame ou damoiselle à sa lance c PardiT » dist le Roy à Guillaume, celle gent que je voy là debveroient aujourS » avoir e plus bel, ne scay quel parti ilz tiendront. Sire, dist Guillaume » je cuide qu ilz soient nos amis, car ung moult bon et vaillant chevallier • les maine, nommé Raoul Tesson ; je cuide qu’il soit mon ami 1 Or «toit que .Neel et Renoulf l’avoient mandé à Bayeux, et à lui tant phmiTa offert, que il leur avoit juré que, se il venoit en bataille ce seroit le orenner qu il ferroit que le Duc Guillaume. Et quant Raoul Tesson vit la ha niere du Duc Guillaume (a) aux armes de Northmandie, si lui souvint comment il lui avoit fait hommage, et promis loyaulté comme à son seigneur. Lors appella de ses plus privez seigneurs, et dist « Conseilliei » moy pour -lequel je me tiendray j’ai fait hommage à Guillaume commea à » mon seigneur Neel et Renoulf s’attendent que je soye avec eulx et leur » ay promis que le premier que je ferray en bataille sera Guillaume ; si » ne scay lequel faire. Pardieu, dirent ses gens contre vostre seigneur ne » serez-vous pas se Dieu plaist acquittez votre serment vers lui et xea » .Neel et vers • Renoulf ». Et quant Raoul Tesson ot ce oy, si se part de ses gens tout seul et fiert son cheval des espérons vers Guillaume qui estoit emprès le Roy et sans parler ne tnot dire, il prent son gant qu’il avoit a son «jspée et en fiert le Duc Guillaume sur les espaules puis lui dist « N’aie/, desplaisir, Sire se je vous ay féru ; car ce n’est pas maltalent » il me eonvenoit acquitter ma foy et ennuit vous serviray, comme bon » homme do.ht servir son seigneur se Dieu plaist » et Guillaume lui dist u Grant inercy lfcioul or pensez de bien faire je vous en prie ». Lot» s’en retourna Raoul devers ses gens. Après cf fait le Roy et Guillaume ordonnèrent leurs batailles, et m firent quatre (*) ; dont la premiere fut des Northmaris, que le bon Conte GuifTart conduit et mena ; la seconde, le Conte de Flandres ; et la tierce le Duc d’Orléans ; et la quarte, le Roy Henry et* le Dite Guillaume. Neel, Grimont, Renoulf et Hamon firent aussi quatre batailles de XX» hommes d’armes ; dont Hamon conduit la première o lui Guy le Bourguignon et Movon de lieues, o VI™ hommes ; la .seconde. ot Nèel, o lui Guillaume son frère ; la tierce eut Enguerran le nepvru Gieffioy Martel Conte d’Angiers, o lui Angevins et Manceaulx ; et messin- Moreau de Cmin la quarte, o lui le faulx traitre Grimont Kt tant chevauchèrent le Roi et le Duc, qu’ilz virent leurs ennemis ou Yal-es-dunes, ou ilz les attendoient à grant ordonnance. Guillaume et ses gens assemblèrent avec Angevins et Manceaulx ; et Renoulf de Bessin aux Constantinois_ : là ot il dure assemblée de lances tant d’un costé comme d’aultre et le Conte de S. Pol courut sus à ung chevallier de Constantin nomme Guilleren frère au Conte Ned de par, sa mère’ tant que de cops de 4 la turcs ilz cheirent tous deux à terre mais Guilleren prestement remonta 1 et tellement advint que parmi toutes les gens du Roy passa, et de coup de lance pei-ea^Ie cheval çt abati le Roy’ à terre et encores dist (e) l’en à la fois, « de Constantin partit. la lance, qui abati le Roy de France». Cil Guilleren fut à Robert Guichart en Puille, et partout en batailles avec lui, [a) La première lettre grise de cette Chronique tTprvwntc les »rmes de Normandie. f /> Wi a ru fie homme ne Baron Qui n’ait lez luj son gou fanon. Ou gonfiintm, ou autre ensemgne, Ou >« metnie se reslraingmrr^ C’<nn’noi<stincei, ou entretaim, /V ptuiKUrt guùses estas painz. Si i-, nie //oignent, criant uvnt, Itrh eritringne., com il ont. CU de France, crient, monjoe ; x Ccu lour esï bels que l’en lez oe Guillaume crie Dex are CeU-il enttingne de Normendie Et Rcqtiufcric o grant pooir, Saint Sev«ry sire saint Sevotr Et llan~a-dens m rerlamant, Saint Amant, sire saint Amant. Rom. du (c) t)e ceu dirtrent G’ patrant, Et dient encore en gâtant /te Costentin iessi la lance, « Qui abati le Roy de France ». Rom. d"