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ï nuit et levèrent lendemain matin. Les gardes qui ouvrirent’ les portes hasterent le» pèlerins de passer et le Duc TOuk que toutes ses jfens et son soimnage passassent devant loi et quant iU forent tous passé/T >* Duc tout nu niez à tout son bourdon aloit après ^et l’un de qui gaitoit et gardoft b porte, haulce ung bastou que a tenait, et’ fiert fe Duc parmi lès espaules, tant qu’a le fiât tout caooeler •. et Northmans qui perceurent ce, voùldrent kelluT tuer mais k Duc leur defiendi fart, et dût que raison est, que pèlerins seuflrent pour l’amour de Dieo. Ainsi le Duc Robert garandt de ht mort celui qui l’avoit fëru et dtst à ses gens que tnieulx amoit le cop qui lui avoit donné, que la meilleur cité qu’il eust. Ainsi passa le Due Robert Bourgongne Prouvence, Lombardie jusque» i Roinine et là print la croix du Pape, qui là estoit. Si comme il se partoit parr aler son print la croix du Pape,qui ’làeatoi, ’t. Si, èonu. pa~t, pour aler son chemin, il va regarder limage Constantin l’empereur, qui estoit fait d’arain monté sur uug cheval tout d’arain et vit qu’il n’avait sur lui robe ne couverthsç ; si fist prendre le plus beau mante ! que il eu&t et l’en fist affubler et à Ont se départ disant que les Romtnains fiusoient petite révérence à leur seigneur qui en ung an ne uti povoient ! pas donner ung mantel. Ainsi se partit le Duc Robert, et tant chemina qu’il vint en Constantinoble et à l’entrée de la yiBe ou l’Empereur estoit, il fist ferrer une mulle que on lui menoit après lui, de quatre fera de iin or ; et defleiidi à tout ses gens que se la mulle se defleroit, que nul ne redrécast le fer. Il estoit de ordonnance que quiconques parloit»à l’Empereur, il ostoit son mantel, et le laissoit cheoir à terre. Si commanda le Duc, que ceulx de ses gens qui osteroient le » mantel pour parler à l’Empereur, qu’U ne fust point mlrédé et ainsi fut fait. Et quant le Duc ot parlé à l’Empereur et il ne redreça point son mantel, ung des chevaUiers de l’Empereur lui volt bailler ; et dist que puis qu’il avoit touchié en terre que il ne le vestiroit jaintis : et ainsi dirent toutes ses gens qui avoient ostea leurs manteaulx Le Dur Unir en donna de meilleurs. Quant le Duc Robert volt partir tle" Lomtantinoble l’Empereur (ist crier et drffendre, que nul ne presist» denier de hose que le Duc et ses gens e.isscnt despendu mais néantmoins le Duc (ist toutipaier ; et a ceulx qui ne voulloient t-ompter, il tist bailler d’argent plus la mcttu. r,u ne leur debvoit. Quant l’Empereur soeut ce, si (ist deffendre que nul neviiHlist ne livrast à ses gens point de bois dont on peust cuire viajMle fors par la main de l’Empc-reur ou de ses commis : et quant le Dur KolM-rt le scout, si commanda à ses gens qn’ilz achetassent toutes les noix fui l ̃f°iri’nt trouver, et des wcaiUe8 cuisissent leurs viandes ; et mm 1 ;t h, qUa l1omPereiir ot Vu la trgesse et l’ounesteté du Duc et tUses Northmans, si les prisa moult. En ce temps nimpereur et toutes ses gens mentent a terre, ne n’avoient ne tables ne fourmes pour «.U^nT znr,r <iii° c iic Uol-t ,en faisoit faire par-tout °^ venoit, S :pin m et !<•* gens du pa,s par ou il passoit, les aprinrent à faire lors. y

C–wl le Duc Jbkn en a,u,n, ouUremcr pour ce quil ne povoit plus altr à pi,

  • e fut porter.

primu^lfï k* DUC f1111. i°^* l"H5û«n««. t«nt que maladie le ~n~lt tdle, clue il ne povoit aler pié ne à clreval. Si ~’ordonner une ,oi1 il se seott, et X V( Saranns qui le portoient duatre t’t -quatre xrr tour. ha aiusi uomme ilz le portoient le Duc va encontre~r unl ; pdlerill lvi w·uoit ~1’oultrerne·r et estoit de Piron (b) en Northruandie. Le pt’Ierin Le 1>11 l’, lui Û manderol«vricm en son ,«, Tu*diras dist lk « mes 8cns « » mes amisNque tu m’as i,y rencontré où •I>-IA-. -H’ portent en paradis. Tu vois cJie ces paies c,ui Z TjSk ta Ij tiimnii. i

c :omm"hce~ ""8’ de Koh..rt dans mie qui lIachanJ Il est rcpn’5t’nloÍ au lit de la morl. ))ita< <hfm) !M. « tnt.roooc de sea ~n.. à ailé nil’ban ! (1t. bleu eu porIé dana un hunu.) ou une "JM,,(~ Je (rôtie. (6) Le du Rou le dit ne- de

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°.’ >i(ino1"’ ’ !•» «* au coannewe£enl de l’Ili""i. lit" (iuillaume le 89tani, rcprésenle R°I"’rt ’7’ Iwr huit 5arcrains danr une ’<~ ZZ i1"’ "• b<lbi"< Jï ble«- «voc^û

b.orl. 1’1 fin Mrunet Ducal qui resyrrnLlc d uy Sri M "̃S’<l<nl- U Pri« ’«’ f»l«« ,«rX Ricl,arJ 11t cst dans la winiaturo qui EXTRAIT DELA CHRdNIQÛE M8" DE NORMANDIE. 337 >


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