•f 324 EXTRAIT] DETXCBRONIQUE MS* DE NORMANDIE A
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Constance sa femme, mère de Henry et de Robert ai amoit œieuh Robert son puisné filz qu’elle ne faisoit Henry l’aisné et tràitta avec les nbi grans Barons de France afin qu’Henry fust débouté,] et que Robert euM l’onneur du royaume et par leur aide, avec ce qu’eue tenoit en sa main h plus grant partie, du royaume -de France et des chasteaulx qui y estaient. » il convint que le Roi Henry s’enfuit et s’en vint en Northmandie à tout XII serviteurs seulement, au Duc Robert à -Fescamp ou il estoit. Le Duc le recueilly, et très grandement le honnora comme son seigneur et quant le Duc l’eut tenu VIII jours et festié, il print congié et le Duc dist’au Roy que sans faulte il orroit bientost nouvelle de lui et le oonvoia jujques à (listes (a) et lui bailla pour le convoier Guillaume Conte de Clialon son frère et le Conte Neel qui à cincq s lances le conduiront jusques à Paris. Puis vint le, Duc à. tout son ost avec le Roy Henry et prinrent Sentis Beau vais Amiens Compiengne nains, Laon Noyon Arras et tout le Vermcndois et Sens et par sa puissance fist tant, que la Roy ne Omstanee se déporta de son emprinse, et que Henry demoura en son Royaume paisiblement et pour celle cause la Roi Henry donna au Duc Robert Ponthoise. Chaumont et tout le Weulguesin François, dont François eurerlt moult grant desplaisir. Ta nt ost- aprèk ces choses advenues Alain Conte de Bretaigne (b) desoU’y et contredit à faux à Robert Duc de Northmandie les services et redevances que ses ancesseurs avoient fais aux Ducs de Northmandie pour laquVlle cause, après ce que le Duc Roliert l’ot sommé deuement, te Duc tist faire sur la rivière de Coisnon ung fort chastel nommé Pontorson lequel chastel il bailla a- garder à Neel seigneur de Saint-Sauveur le Visconte et ung aultre Chevalier nomme Auvi-e de Guinguant puis âla ic Duc chevauchier et print Dol et gasta la ville, et puis son retourna en Nortlimanclie. Ouant Alain vit ce, si pensa pour soy vengier et assembla f^ens ce (ju’il en peut avoir, et entra en Avrancin gastant et détruisant le pais. Ouant N’eel et Auvre qui estoient a Pontorson le sceurent si assemblèrent «les gens d’Avroncin ce qu’il/, peurent tant à cheval comme à pie et les suivirent. Si comme les gens Alain estoient espars par les Hainéaulx et estoit Alain et de ses plus vaillans gens en ung pendant d’une vallée veci venir Neel et sa route qui vindrent courre sus à Alain la hataille dure et merveilleuse et bien se jwrterent d’une partie et d’aultre. l’inableinent Alain qui n’avoit avec lui que ses Cappitaincs, regarda à destre et à senestre si voit venit à destrti Auvre le compaignon Neel et ses gens, si se met en fuit»1 ,v Neel et Auvre [c) après. Les gens d’Alain qui estoient par les villages se ciiiderent ralier niais il/, ne peurent car les gens «l’Yvrancin gardoient les pas et illec les tuèrent, occirent eV merveilleusemeut navrèrent et perdirent tout leurs biens. Ainsi Alain Conte de Bretagne l’ut doscoiifit, et s’enfuit ; et Neel et A uvre s’en retournèrent à grant joye à Pontorson. ApréiNcoste desconfiture Robert le Duc de JNjortlunandie .p- ’"J’"
il ) <wir« i-nminr porte v Roman du
Him Ms. t’n ver-* F’rannii1*, tlortt nous donnerons un Irt’s-ain^ili’ ixlrjil dans le Volume sui.ittt. Vous n’avons n’inis ;V un autre U.’in{M noln- travail sur rolle .indienne poosifl que |K>ur |M>u>ir l’utipriiiirr plus <-on*f<icm»int k la f.nvur 4)11 (îlos^iir*1 Kranmi1* ijuo prrpare M. la (jiriio île Sainle-l’alayc. Cet illustre Acadrmi(iin. liMijioirs ili«|>o«> i obliger les gen* de h-rtrt-. p.ir une ^énêrosilé d’amo qui lui est tiniinx- n.Tliin’Iie nous a prt»i»os« : tri-s-^raciciĩ.i-inrnl <1p i.mM fiiurtiir oi>tiration <ie li>us 1rs mi nuits l’.anlois difficrlcs à entemlre il non* avons ;«(re|)té son offre ave< : rei-onnotss. uur,
h<i’lr le .rn/>lcel R’tu, r*l-il dit plus haut, • i’rml-Irtmt en’rntlilr à S. Clersur Eue et In fut f/nf tin <nl jiw ti"it. auroit toute In terre depitu la i/ute iiïifir de lue ju<juc< à la mer oultie le Mnit-Comment, Robert Duc de Northmandie fit .faire Pontorson. S. Muhicl. r«’ll le n<r ili’nner lit tri-rc de fUndret, mail H»u n’en ni cure pour U< /w/«> <l»tt trop y antit. A dont lui fui nllmu U leigneurit de Ibeïaijne. 1/ui mnchiiuHt à Si>rt/imtimlie ri lort OM ri Ifn lui fui donnée mute XiHlimaM-ùe, et Brelaignc lit j>ctite a en franc itlec. "’̃* lui tiiull (muter le pié <Ut Ror. Hou dût « JdMt jà » devant himime ne me agenouillerai ne /né ’f1*» me ne liatteray ». Rou commanda à k«a’ • ( /«’<’<tff lHmtrKr ~ue il le bnirart lmur lui. 0*n»i< p, int tout en oumt le pie du Ry et le lrrfj* /xtrtanl pour Initier à <a bouche ; et /i<t le R".r c*t"lr iï terre tout envers, dent eut grnnt rhee ries Fra*i-utf. h-*
rois. (<) On |«ut lire ici, plu» b»ul et plus bu, l’ivre ou 4mi,e le Roman du Rou P»" Âm~vvre Gtgant
