Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/677

Cette page n’a pas encore été corrigée

/02Ô

i

bcaufrerv i

I

I

t

S

le

b "m

xg ’1

le

ï

e

r

t

il

Il

Il

I

r

C

i

a

t

1 

D

EXTRAIT (a) DE LA CHRONIQUE

OU HISTOIRE MANUSCRITE DE NORMANDIE n y

Comment le Duc Richart de Northmandie délivra Regnault de Bourgongne qui estait son gendre, de la prison Hue de Chalon. En ce temps fut une guerre entre Regnault le Comte de Bourgengm qui espotisé avoit Alips la fille Richart Duc de Northmandie et Huefe Conte de Chalon et se porta si la besongne, que Regnault fut prins Àl gens Hue de Chalon. Hue tint longuement Regnault en prison, Wil ne l ! voulloit délivrer par raencon, ne aultrement. Si requist Alips la HLme ïlZ gnault au Duc Richart son père, que il la vaulsist aidier à la délivrance de Regnault son mary Conte de Bourgongne. l^rs Richart enroya vers Hue de Chalon, en lui priant que il vaulsist délivrer Regnault ’son gendre pu finance ou aultrement. Lequel respondi, (lue pour lui riens n’en ferait <t que eneores le tiendroit-il plus fort. De la quelle response le Duc Richart ot moult grant desplaisir, et manda ses gens, et les assembla et tout *» ost qui estoit moult grant, il bailla à Richart son filz aisné et à Robert son aultre filz nuisné, et les envoya en Bourgnongne contre Hue de Chaton. Le Roi de France nommé Robert, qui moult amoit Richart, laissa passer les deux filz ji Duc moult voulentiers parmi sa terre, en paiant leuredopens. Huant les enflans Richart furent en la terre de Hue de Chalon, si commencèrent à faire moult fortc guerre et mesmement asségerent sur la terre au Conte Hue le chastel de la Merveille et le ,prinrent. Et puis lièrent destruisant toute la terre au Conte Hue jusques à Chalon. Ils assaillirent de prime face tellement la ville, que Hue qui estoit dedens et ses gens virent qu’il/, ne le povoient delléndre. Quant Hue vit que sa ville se perdoit, si prent à cop une selle cheval, et la mist sur son col ; et tout à pié s’en vint où les deux filz du Due Richart estaient et se getta aux piets de Richart l’aisné fil/, et la selle sur son dos, aflinque Hichart le rlievauchast, s ’M"’ plaisoit. Car telle estoit t’ordonnance, que ung hoinine dcsronfit le renilok une selle à son col. Hichart le dura, et fui dist que il lui rendist Regnault ^<>ii scrouge ainsi le fist. Lors fu ordonné que il viendrait en Northniandù^^evers le Duc Richart pour soy mettre en sa mercy et de ce bailla bons hostages. Atant s’en retournèrent Richart et Holiert devers leur père, et rendirent a Alips leur soeur son inarv. Et quant le Due sceut comment ses entliins avoient Ix-songnié, si en ot grant joye car oneques mais n’avoient este arme/ Si les récent à grant joye et aussi firent K-s citoiens de Rouen. Et si fut par tout le pais grande la renommée de leur commencement. b"iine vulenlc qui lewieit irnir à honneur rfiw ft<«  juir vaillance et par hcrdrmenl, dément o>r et •<̃•n.ir fcinii/ifcirt h.tnorabU-s faits de< ancien), pMr r /iirmlrc exemple ti/i’i de venir a leur mtencu-i. J’ «  l’aide de Duu mettenn en forme au mieulx q*r ]* fU’Urril) les ItHltures et fait de’ noble* l)«t < dt %« !*̃ mârkfcn ,jui ou tem/u i/u’tL ont AHe iehn qu’il mt n/>er m pur nucunei e’crijitwe*. Si f"* a l’mi fr™ </ut eeitc iruiie ivrr"nt "u ornml, yu’M luppient ma limpleee et It me aident a la releier et /* ?• faire m,,n .ruvre .<•« eeyue le pkirr.mt faire el ht» nement le taur.nt I/Aiitrur tit.il mhi lli«T.»rf il» la paix «le 1217 fntre Henri III. Ki» •’ *• Irtn-, cl l’l,ili,H- upi.lr..O|«-i>.l> •’ .̃.nie quai.rr-l liVl ur w b li" Ht fâ.l "<̃•,1,1 r.l,a. <]« .S l-ml». V» Il >«"’

F«an, m m-i" .iui |an>ri ."in .lu »f «» a rnirr U-, !•• «• «V- «"’

,n.un .1. 1. IIH’IIH’~ ;>11’ ml’. m" IClrt’ 1 ni th.. ;lulrt" ~r.

U- l. m,ei :,<it il.’ /’̃•̃«•• ̃’̃ rt^ dr Y tri,e,lr, li..ta, ;le< par llornnr, lt..a,l. «  («p M.tmiMril il’oi’i noua ^rons ret cxtr.it est un ii.’fnlio d’un ^ros ^t fort boau caraitcr. awc .1rs miniatures et des vignettes en or ,-t aulri» loulciin mais »an)i tilrt- cl «ans nom ric propriétaire vraisrinlilabUiiunt faute •l’un f.uillrt iju’on en a supprimé a >le<«-in. Nous <ohjttti>ions ,|n il a apjarU’uu .utrifoin une .Ir n<>« Alih.iyrs du pays, où u» Moine mr la lin .lu XIII’ sii.le l’aura, (ait, en abnWant cl rn nii’tt.int en ynnr If Iloman ilu Ilou dont nom. parlrrons ailliiim. Quoi qu’il ci, wiV M. le Mar.juis il A verni’ est aujounlliui tn uokwksKin .),̃ «e Lnre, i.uun.e d’un héritage .jui lui >ient de père» et ,e Seigneur, lllsv dislin( ;ne |ir le^ .pialil. •. du unir el |>ar un ((ont <léiil. |KM,r 1,’h tioniirs <liose*, ijue par sa nais«me. p.ir s., |kiI. !̃’««< et p.ir son lialiileté dan« la mi.ii. i- imlil.iirr, iiiiiis l’a prêlt- tr» olili^ram !»̃ • l.i r<>iiiniand.ilion de son oui le M. l’M’l» ̃ ! vtn. h.i.u.ue de lM’aui,»ip de ..»̃- ̃• I »̃ • >>-l’ 11 < lirMiii.pie II, ,iii rnir ,|i| .1 II’ ,1 ».i ,o mai, ni p. ut r .^ur r,a^ de