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Domnus Bouquet ejusque successores Eckardi usi sunt Editione in hoc autem Volumine Lectio autographi Bibliothecœ S. Germani Parisiensis adhibetur. Scriptores alios Chronographus Saxo plerumque sequitur quorum mentem stepe exprimit atque nonnunquam verba ipsa usurpât. Quod ex edito ad pag. 215 Fragmento exili nimis ac minus cçéuerente fuerat resecatum hoc idem pag. 640 restituimus sicque tôt uni Excerptum ab anno Christi 1037 ad 1070^ complcctitùr. Anonymus Chronici Scrip-’ tor cum nmltis al ils ejusdem temporis Astrologus non Astronomus J Cometam anni 10G6 existimavit signum Angliie subigendse armis [Guillelmi Notai Ducis Normannùe. In rébus hujus Provincix vix paululum versât us peregrinationem in Terram Sanctam tribuit Duci Rir/iardo II quem ibi mortuum narrat fiiec porro spectant filiurn Jiic/iardi Robert uni Niaex defunctum. LIA’. S. Mttxcntii seit Malntü. lcacxvr.se Aucturi,r · irrr·r·rti C7ii~o-Icaccnse Auctoris incerti Cliionicon quod prie cateris hujus grruris srriptis saepissiniè laudant liistorici, et citant pr/esertim à decimo seculo ad médium usque duodecirnum plurimum luminis pnvbet IlLtorix Pictaviensis maxime Amiegavensis atque finitimarum Provinciarum. Aon simplex et arida factorum jiurta temporum ordines collectio singulis annis quamdam exhibet vvntinuationcm srriemrpte rcriirn majoris minorisve moment i srd quai omnes nectssari.r sunt ad locuplctandam I/istoriam. Prietercà si nonnullos errores exci-Cbroii. S. Maientii. convient dans sa Préface qu’il doit à Dom Martene cet excellent monument. Dom Bouquet et ses successeurs se sont servis de l’Edition de Georges Eckard dans ce Volume-ci, on a pris pour guide le Manuscrit autographe de S. Germain* des Prés. Le Chronographe Saxon suit les Auteurs qui l’ont précédé pour les faits historiques, et souvent il les copie mot pour mot. L’Extrait que nous donnons à la page 215 ayant paru trop coupé et trop décharné, nous avons placé à la page 640, ce qui en avoit été retranché le tout comprend depuis l’an 1037 jusqu’en 1070. Le Chroniqueur comme beaucoup d’autres de son temps, plus Astrologue qu’Astronome, a supposé que la Comete, qui parut en 1066, annonçoit la ccnquctc de l’Angleterre par Guillaume le Bâtard, Duc de Normandie. Peu instruit des affaires de cette Province, il attribue au Duc Richard II un voyage à la Terre Sainte, où il dit que Richard mourut il confond ici Richard avec RoIktI son iils qui mourut en elïet à Nicée. L1X. La Chronique de S. v Maixeiit, autrement dite de Maillezais, dont on ne connoît point l’Auteur, est de tous les Ouvrages de ce genre celui que les Historiens citent le plus souvent sur-tout depuis le dixième siècle jusqu’au milieu du douzième. Elle peut être en eflét d’un très-grand secours pour éclaircir particuliérenient l’Histoire du Poitou de l’Anjou et des Provinces voisines. On y voit quelque chose cle plus qu’une compilation sèche de faits placés dans Tordre des temps chaque année fournit un enchaînement d’événemens plus ou moins intéressaus, mais également néces-