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lx PRMFATIO. bbtt*ntM Ge~onue prancix Rrgu~. )l[nt1l(’~J’I ~1.1.·m.l,.n-IIH’U <l4~ Chronki S. Martini Turonensis sicque pergemvs ad reliqua, id est ad annum 1 1 37, quo terminatur Ms. Bibliotheae Thuarue Codex, à Chesnio descriptus atque in Tomo III editus. LFl. Non ideb parvi semper pendenda Chronica qubd Epitonne titulo sint inscripta. Veterum opera à se contracta sxpe rebus eximiis aliunde illatis exorluirunt eruditi Scriptores. Ab ipsis nvnnunquam hujusmodi Epitomte expetebantur. Manuscriptorum Ccxiicum penuria, potestati Lcctorum et voluntati ampla plenaque opéra vix permittebat. ULstoriani ita minmatint velut in tabufa, scitc et crudité lUscriptam leviter attingebant prirati. /tontines, qui in varias curas diducti, libros immensqf nequihtint pervolvere. f/ugoncm Floriavensem Clariuniquc habuit siuvtores, qui Sa n-f ictor ianum scripsit Codicvm, ex quo et varia juin in J’omis VI fil et X édita, et hoccr Fragrncntum Ira îi restituto in honorent (•itillehii’i .Sot ho, us–que ad matriihonium liegis Pltilippi I cuni Btrta Hollandiie nnnu IO7I cele-bratum. Llll.S obis licet fuerit constitutum, à VJiesnio édita inserdierc in nova llistor. Franc. Collcrtione Irgcnt banc eoangustanilain dtixwius, ad hpitomen r<dit ;>’ndo nonnnlla Chronica quie )•<•/ iHcra surit et jejuna Collcctaiti’a variorum operiun alibi passim a nobis vulgatorunt vel qu ;v milita continent ad Historiam (’mlloriim nihil pertinentia. Talc est llibleshciinensc Chronicon totum in Gcrmanorurn (jestis, ad ntrfW v 1W " 888" .I. laimie le Bâtard dans son Duché de ISonnaiidie, par le Roi Henri I, et Huit au mariage du Roi Philippe I avec Berte de Hollande ..u 1.I S. Martin de Tours dans les Tomes ̃ III, V, VII, VIII et X. Nous la ̃ suivrons de même jusqu’à l’an ̃ 1137, temps où elle finit dans le ̃ Manuscrit de de Thou, sur lequel ̃ du Chesne l’a publiée au Tome 111. ̃ LVI. Le titre /d’Abrégé, que ̃ portent quelquefois les Chroni- H ques, n’est pas toujours une raison H d’en faire peu de cas. Des Ecri- ̃ vains instruits en abrégeant l’ou- ̃ vrage des Anciens, ont souvent H enrichi leurs Extraits de faits inté- H ressans qu’ils avoient trouvés ail- H leurs. Quelquefois on demandoit H aux Sçavans ces sortes d’Abrégés. H La rareté des Manuscrits empê- H choit de se procurer les grands H corps d’ouvrages. Ces sortes de y H précis, faits par des mains habiles, H étoient un tableau, où sans une ̃ lecture iniincnse les particuliers ̃ distraits par leurs soins domesti- H ques, prenoient une teinture de H l’Histoire. Hugue de Fleuri et S l’Historien Clarius sont les Ecri- M vains qu’a suivi l’Auteur du Ma- ̃ nuscrit de S. "ictor, d’oit l’on a H tiré les diflërens Fragmens publiés H dans les Tomes VI, 11 et X de H ce Keeueil, et sur lequel nous H donnons cet Extrait, qui com- H inence au rétablissement de Guil- H L’ll. Quoiqu’on se soit hni>osé I la loi de comprendre dans la nou- I velle Collection des Historiens de I France, les Pièces publiées par du I Chesne on a cru pomoir la res- I treindie, en jtbrrgeant quelques I Chroniques soit t parce qu’elles ne I sont qu’une compilation sèche I d’autres Ouvrages que nous don- I tions ailleurs soit parce qu’elles I contiennent t plusieurs choses étran- I gères à notre Histoire. Telle est la I Chronique d’Hildesheiin remplie I