.V"r~ y. ~m~
EXTRAIT !)E LA j~HRONtOUEMS" DE NORMANDIE.
i
̃ ̃ i
i
î>du Bec-’ c
Héïluin |
♦ C
pere envers iodlui Duc et lui fut. une partie de sa terre rendue" En «* *«_ 1 maria le Duc Guillaume Arleite sa mert à GuiHebert Grespin’ et M A^ k mana le Duc ~illalJme < Arlei~ sa mère à Hebert Crespin et ’lui dO !ina’ A une partie > la terre Toustain le Gois. Celfui Guiliebert, fonda YÂbZ du Bechelloum*. Ea ce temps l’Arcevesqiw Robert morùt. ét mZÏ ! fut Arcevesque.,de Rouen qui- fut frere du Duc Robert. Car le second R^ chart filz de, b* Duchesse Gonnor quant Judit (a) sa femme fut mort* n print Pavie (àeur^du Roy Kenut à femme f dequoy il eut cestui >taW Guillaume. 1 Archois. A cestui Guillaume donna le ©tic Guillaume la ConS de Talion nommée Arque» ; et il s’enorguiUy et desdaigna à servir lelW Guillaume. wc
Comme le Coûte d’ Arqua voult parvenir à la Ihichie et ettre Due. Apres ce fait ainsi advenu ledit Guillaume Conte d’Arqués qui estoit. B oncle. Guillaume le Bastart, frere du Duc Robert de par son père se pem qu’il estoit Intime et ledit Guillaume estoit bastart et que à lui appartenoit la Duehie de Northmandie au devant (b). du" Duc Guillaume., Si fist faire une tour ’moult forte audessus du chastel d’Arques, au plus Haut de h montaigne où le chastel siet et garnit le chastel et la tour et quist aliances partout où il les povoit trouver pour tollir au Duc Guillaume Nortfamundie et en ot le consentement de Henry Roy de France et quant Guillaume le Bastart le sceut si manda à Guillaume d’Arques que comme il lui eust donné Arques et la Conté de Talion et lui en eust fait nommage et à present eust à faire de lui que il veinst tantost à Rouen et Guillaume d’Arqués lui manda que il n’y entreroit jà et quXde lui ne tenoit C riens mais entendent que bientost Guillaume le Bastart lui rènderoit le sien que il lui detenoit contre raison. Quant le Duc Guillaume ot la re&ponp oye, si fust pensif et non sans cause ; car il estoit joene, et’ n’estoit pas duit de guerre et Guillaume d’Arqués commença à rober et ardoir le pais de Guix. Si assembla le Duc tant de gens comme il peut avoir, et ala devant Arques et au pié de la montaigne en la vallée ordonna ung chastelet clos de palis et de fosse/. et là mist le Conte Guiffart et de ses meilleurs, et puis se parti le Duc et s’en ala à Valongnes. Guillaume d’Yrques regarda comment les gens du petit chastel l’empesohoient de entrer et yssir, et <l’avoir vivres si esorivit ait Roy de France, que il lui donnast secours. Comment le Roy se loga à saint Aubin sur Sir. Et lors le Roy de France assembla grant gens et mena fargement vivres et se vint logit-r à saint Aubin sur Sie près d’Arqués. Quant les gens au Duc Guillaume qui estaient logiez au petit chastel le sceurent si mirent de nuit une embûche près de l’ost des François ; et au matin XL hommes de cheval’ vindrent courre bien roidement devant l’ost des François si s’arma ehasciin et monta à cheval qui peut et quant lis gens du Duc virent ce, si commencèrent à faire semblant de fuir pour retraire vers leur embûche et les François commencèrent à chassier et les suivir et quant ilz orent passé l’emlurche les aultres retournèrent contre eulx et ceulx (n) Plu» haut Aprèt la mort d~ Y dette U Duc Hicharl e</x>u.ta Parie teur nu Roy Krnut, laquelle ot drut fiiz d» lui l’ung ot à nom Guillaume, « fut C»nle de Tallnn, qui r<t en Cauh entre Lnngueville et Eu. et en à prêtent appelle jirque* el le puisne ni nttm Mtiugier,ijui fut Jrccvetque de Rouen. (A) Nom observerons ici une omiwion dans le i Chap. du Lit. 0 de Guillaume de Jum. imprim*, lai{ucllr ne laisse p«s d’iHre de quelque importance |iour l’Histoire de Normandie. Il rat du dans le Ma. de S. Victor, que le Duc Richard III, père de Nicolas en mourant laissa
«on frère Robert héritier de non Duché (Mit fratrem tu uni Koitrtum nereiiern retùiquent tui Ducatû> et il n’y e»t point du tout parlé de ce fil». D’autre part l’Interpolateur, qui ne fait aucune mention de cette déclaration, remarque que le jeune l’rincc en fut privé et que le» Xurman» iléfirerciit unanimement le Duché à Robert ce qui donne à croire, que cette préferrnee »ero* venue île la nation et non |>a» de Richard comme ainsi que Nicolas «eroit né don mariage légitime. Ordcric semble, aussi avoir regardé a Prince comme légitime, quand il dit ,que «on oncle le força dé« son enfance à prendre I haW de Moine à F.-can car c’etort 7»ur le mettre horn d’état de le pouvoir troubler dm» la p» «ssion du Durhé : Compellentc etc. M»» •• avons apporté des raisons suffisantes pour yrouver la bâtardise du fils de Richard I» G"T"
me de Jum. Ms.de S. Erroul porte Richar~" filium habuit nomim Xicolaum, qui Fucaniui M>nachum profesius, etc.
.iSMiilitttfaâ
’i^Ai14’^&Sî,te^
