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Constance sa femme, mère* de Henry et de Robert m amoit mieuhV R a bert son puisné filz qu’elle ne faisoit Henry l’aisné et tràitta avec les nln* grans Barons de France, afin qu’Henry fust débouté, et que Robert eu* l’onneiir du royaume et par leur aide, avec ce qu’elle tenoit en sa main la plus grant partie du royaume de France et des chasteaulx qui y estaient -t il convint que le Roi Henry s’enfuit et s’en vint en Northmandie à tout XII serviteurs seulement, au Duc Robert à Fesoamp où il estoit. Le Duc fcreoueilly, et très grandement le honnora comme son seigneur et quant k Duc l’eut tenu VIII, jours et festié, il print congié et le Duc diat an Roy que sans fautte il orroit bientost nouvelle de lui et le convoia iusques à Gistes (a) et lui bailla pour le convoier Guillaume Conte de Chalon son frere et le Conte Neel qui à cincq cens lances le conduireot jusques a Paris. Puis vint le, Duc à. tout son ost avec le Roy Henry et R prinrent Sentis Beauvais Amiens Compiengne Rains Laon Noyôn Arras et tout le Vermcndois et Sens et par sa puissance fist tant que là Roy ne Constance se déporta de son emprinse, et que Henry demoura en son Royaume paisiblement et pour celle cuise le Roi Henry donna au Duc Robert -Ponthoise Chaumont et tout le Weulguesin François, dont François eurent moult grant desplaisir.

Comment Robert Duc de Northmandie fit .faire Pontorson. T* nt ost ̃ aprèà ces choses s advenues Alafn Conte de Bretaigne (b) desoIm’v et contredit à faux a Robert Duc de Northmandie tes services et redevances que ses aneesseurs avoient fais aux Ducs de Northmandie C pour laquelle cause, après ce que le Duc Robert l’ot sommé deuement, le n Duc fist faire sur la rivière de Coisnon ung fort chastel nommé Pontorson lequel elmstel il bailla à garder à Neel seigneur de Saint-Sauveur le Viseonte et ung nultre Chevalier nomme Auvre de Guinguant puis ait le Duc ehevauehier et print Dol et gasta la ville, et puis s’en retourna en Northinandic. Quant Alain vit ce, si pensa pour soy vengier ; et assem.bla gens ce qu’il en peut avoir, et entra en Avrancin gastant et destruisant le pais. Quant Neel et Auvre qui estoient à Pontorson le sceurent si assemblèrent des gens d’Avrancin ce qu’il/, peurent tint à cheval comme à pic et les suivirent. Si comme les gens Alain estoient espars par les Hanieaulx et estoit Alain et de ses plus vaillans gens en ung pendant d’une vallée vcei venir eel et sa route qui vindrent courre sus à Alain h ha- [) taille dure et merveilleuse et bien se jjorti’rt’iit d’une partie et d’aultre. Finablcmcnt Alain qui n’avoit avec lui que ses Cappitaines, regarda à destre et m senestre ; si voit venir à destre uvre le compaignon Neel et ses gens, si se met en fuite ,v Neel et Auvre [c^ après. Les gens d’Alain qui estoiçnt par les villages se cuiderent ralier mais ilz ne peurent car les gens d’Avrancin gardoient tes pas et illee les tuèrent oecirent eV merveilleusement t navrèrent et perdirent tout leurs biens. Ainsi Alain Conte de Bretaigne fut desconfit, et s’enfuit ; et Neel et Auvre s’en retournt rent à grant joye à Pontorson. Après eeste descnnlitiire Rolx-rt le Duc de Northinanilie a 1 fwwr v «-oininr porto 1* ? Roinati du Hou Ms. en vers Kranroii, ilont nous • donnerons un ins-.impU’ rlrjit dans ^o Voluint- suivanl.

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riotn- travail sur cette .incienne pwsie <|ue |«mr |«>UMiir l’imprimer plus i-orm-tement à la f.iM-iir tlu (Uos^iirt* Kranetii1* i|ue prépare M. la Curno dr Sainte- l’alayc. Oi illustre Aiadrmirirn. tnii)otirs di«|His« ; a obliger les gen» de leitrrs par une générosité d’ame <jui lui est roMinii’ tialtirrllt ; nous a pr*>jtos«’ ln*s-^racieusi’itirnl < !•" inn« fournir explication de lous Us icu mots liaulois difficiles à entendre rt nom avons acceplé «on offre avec rwnnnotss. irn c,

l>, hurle, le Simple et Rou, e»l-il dit plus haut, ,j..r -n,l Inrtit rn,rmble à fier *ur Elle ri lu fut fan ucc-’ii/ pic R ••«. auroit toute la terre depiui la date u lie’ c de l.itc ju.jiies « la mer ouUre le S. Michiel. folt le Roy donner la terre de Flandre*, imiir Htm n’en ot cure pour le* fallut d*mt trop y aniit. À dont lui fut miroir’ lu trigneurie de Sictaijne, ’pu m .ic/uoit ni "orthmandie et I"" «*»•«’ i Hou In recrut Ilou miit <e< main* entre le* main» du «"’ et 1.e lui fut dunnré t.mte .Y.f<t<M~. ri Bretagne lu i>elite> a en franc aire. K<m ne lui rouit Imitie le pu ! du Roy. Rou dut : « 4dnnl jà » devant homme ne me agenouillera, ne fié d’htm» nie ne bmteray ». Rou emmantia à «*£ nMt

Chevallier /tomx* ijue il le bat*a*t />our lui. l’U Ontm>i< puni tout en otant le pie’ du H" et le lera em /Kir tant pour Imiùer ri ’a bouche ; et fin le Ror thtev « terre tout enver*, dent > eut grnnt rimé dei Fran(<•) On |K.ut lire ici, plus haul et plw o».

(̃ivre ou 4mi,e : le Raiiun du Rou portt, Â*verv Gigant.