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Ttm. Il i~ fbtd p/r. i7li. •< l’.ti Tarn. III. 19*. ̃l ;n. II. i’. IN*I I lum. 10 fi> M’fto il ̃ ,’̃ .•j ;. •̃ ! i’ :i- //̃i./ /• :t :f.i. r. lo. y, 1 i !1 IV Dolilm*. IUI. IH7. probral Guiilelmus i Pictayensls n execrarulam consuetudinern bar- q baram et longissimè ab omni xquî- yj ta te christianà aliénant, t’iatores e ncmpc captos illaqucabant trusos U in efçastulà contumeliis et tor- fi mentis o/Jiciebant varinque mi- C scriû propè ad nëcem usque con- )& tritos ejiciebaiit ssepissime vendi- G ton magno. Sic se gcrêbant Ponti- c renies Comités ergà miseras qui q naufragium Jecerant ad oras Pon- d tivi maritimas. In bello gerendo o nulla humanitatis ratio servata. d Vndique tristia crudelitatis acer- C bissinise e.vtabant ivsligia. Ipsius- à met naturtc jura contempta. Bal- r du i nus Insulanus Cornes Flandrensis et, Goffridus-Marlcllits II .indegarensis pat ri bus suis bel- g lum JeccKunt ¡ llobcrti Régis fdii (jiti et ipse Hugoni-Capcto plurimùn Ex anarchià proersserant rinilieUe privatif, ijux non semper vi v ex aperto sed plcrumquc insi- s <v rel proditionibus ct venefi- c ciis c.vigfbantur. Hoc postremo s .scclcruni génère J’amosa M’ahilia c liogerii de Monte Gomerici y ti.i’or Jilia Cîuillclmi Tatavatii f qui monitorurn prioris tixoris su.v f pirt.e.uis eam strungulari jusiit^jf C M-cundas nnptias eruentavit san- r guine nobilis cujusdam ÎYorman- r ni ijitcm rcconciliationis specie s ((</ illas invitntum oculis crudeli- s ter orbavit.fbstinemus ci rej’ercn- jj i/ii turpi rindictd quarn f si Pctro s MnUeaeensi (ides) e.regit Emma, r Ihieissa siquitaniwy à mariti sui i .jielliee. Mutta quoque pr&termil- tî ii in us atrocia facinora quibus rc- c cltunitaret indignabu/uia lectorum c humanitas. C Eiliabus aut eonsanguineis d0It’iu nssignabant parentes. Sic ex C il’.ilmo (iemet. liie/tardus II 1 Dus .ornuinniic sorori sux Ma- 1 ` ccmyvj *PRJEFATIO. maltraiter jusqu’à ce qu’ib ’emmWM obtenu leur liberté par une forte j|9| rançon. Les Comtes de Ponthiea ’ô^M exercoient cette barbarie envm /•*fl les malheureux échappés du Ma- • 9 frage que le flot amenoît sur feu» ’^1| .Côtes. Les loix de l’humanfté" M ent inconnues dans la guetté ’§9 tyn s’y livroit à toute sorte, de il cruautés. On ne voyoit par-tout > gl que massacres et incendies. Ijl droits de la nature étoient souTCDt ^«  oubliés. Baudouin de Lille, Comte jl de Flandres, et GeoflVoi-Marte), jfl Comte d’Anjou, firent la guerre -,9 à leurs pères. Les fils, du Roi :M Robert se révoltèrent contre ce JI Prince, qui dans sa jeunesse s’était M lui-même oublié à l’égard de Hu- M gues-Capet. ’M llii rebellarunl advcrsùs patrem suum. :M iint egotii facesserat. "y L’anarchie avoit autorise tes j vengeances personnelles. EUes ne s’exécutoient pas toujours à force ouverte. Les assassinats, les trahisons les empoisonnemens étoient en usage. Mabille, femme de Roger de Mont-Gomtneri se rendit £ fameuse dans ce dernier genre de forfaits. Elle étoit digne fille du cruel Guillaume Talavas, qui ennuyé des pieuses et chrétiennes remontrances de sa première épouse, la lit étrangler comme elle sortait de l’Eglise et qui ensanglanta ses secondes noces en feisant crever les yeux à un Seigneur Normand qu’il y avoit invité sous M prétexte de réconciliation. Nous M épargnons à nos lecteurs les détails .’̃ de la vengeance qu’Emme Du- fl chesse d’Aquitaine, exerça sur sa ri- 9 va le, et un grand nombre de traits ̃ odieux qui révoltent l’hunianité- VM Les Parons dotoient leurs fiU«* fl ou leurs parentes. Richard II don- m na la moitié de Dreux et d’autres ̃ Domaines à sa sœur Mathilde, en ̃