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4M. Ibid. i>. 431. ibui. Hffî Itnd. />. 438. p. ambiisse. Certè Turonenses Sancti Martini Canonicôs steculartf tiret Ordinis, hoc privilégia sibi vindicasse tettanlur litterm Gtrberti eosdem rebellionis expresse arguentis qubd Archiepiscopi sui benedicfionem renuerint. Idem Gerbertus cum urgeretur coram Monachis S. Dionysii quos Fpiscopi sàcris interdixerant (forsan propter turbas in Conventu San-Dionysiano decimarum oc-I, casione excitatas) « divina obse» quia eclebrare nec privilegiis » Romanœ Ecclesim Monastcrii » .V. Dionysii Jadis contraire » debere ( rrs pondit ) privile» giis Canonum auctoritate pro» rnulgatis se assrnsum preebita» rnmy nec si quitl contra leges ̃ _j » Ecclcsiasticas décret uni sit ,pro Spî» lege reeepturum ». Non miniis ’^ejtismotU prh’ilegiis adversabatur Ftilbertus qui Richardum Sancti Medardi Abbatcm graviter corripit quinl in Ecclcsid sui Monasterii violatd, sine Episcopali reconciliatione Deo sacrilicare prwsiimpscrat. Contra Abbo Floriacensis exemptionum, privilcgiorumque ab sfpostolicâ Sede convessorum stitdiosissimtts defensor f sibi in aninium induccre non valebat Turoncnsem Arckiepiscopum g contradieen voluisse privilegiis S. Martini et contraire Rorna-Idem Abbo nunquam adduci pot ucrat lit subjectionem ab Aurelia nensi Episropo requisitam 3i8. exhiberct. Contcndebat enim Monasterium muni Régi soii in temporalibus obnoxiuin ab omni jurisdictione Episcopali in spiritualilnis esse limmune. Eamdem agendi rationtm sec ut us Gauzlinus Abbonis succestor se excom-Tnm. 10. p. /M. p. :~3fl. norum Pcntijicnm (lecretis et sanctorum Canonum institutis. Martintanosque Canonicôs monet Romanorum Pontijicum eclicta Turonensium Pr.rsulum mandatis sine ulld cunctatione anteponenda esse. fj 1 11 I Il • f~* ̃ lit* È. n.vnl<l’tUllU>lU • ̃ :̃ t • cciv PRMFATIO. le Chapitre de S. Martin de Tours le prétendoit quoique séculier les Chanoines avoient refusé de recevoir la bénédiction de l’Archevè» que : Gerbert traite nettement ce procédé de révolte. Les Moines de S. Denis avoient été interdits par les Evêques sans doute à cause de l’émeute arrivée au Concile tenu au sujet des dixmes on pressa Gerbert de célébrer l’Office divin en leur présence et l’on crut vaincre sa répugnance en lui opposant les privileges de cette Abbaye, le Prélat répliqua qu’il ne con.noissoit point les privilèges quand ils étoient opposés à l’autorité des Canons. Fulbert n’étoit pas plus favorable aux exemptions il reprend vivement un Abbé de Saint Médard pour avoir osé célébrer la Messe dans son Eglise qui avoit été pollue par un meurtre sans l’avoir fait réconcilier par l’Evèque de Soissons. Abbon de Fleury au contraire grand partisan des exemptions et des prétentions de la Cour de Rome raisonnoit d’après des principes bien différens il ne peut se persuader que l’archevêque de Tours ait voulu enfreindre les privileges de S. Martin appuyés par les Bulles des souverains Pontifes et exhorte les Chanoines à ne pas balancer entre les Evolues de Rome et ceux de Tours. Cet Abbé avoit constamment refusé à l’Evèque d’Orléans l’espèce de soumission que ce Prélat exigeoit de lui il alléguoit pour prétexte que son Abbaye n’étoit soumise qu’au Roi pour le tcmporel et qu’elle étoit exempte de la jurisdiction Episcopale pour le spirituel. Gauzlin son successeur étoit dans les mêmes scntiniens