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mancipavit. Guillelmus autem tune pro puer ili débilitât e jus vindicare suum non potuit. Posleà j » verb majoribus sibi curis in Cenomanenses ’ùel Anglos crescen- < » tibus conticuit et contrà Henricitm Dominum suum y seu ] » Philippum fitium ejus pro Fui- < » cassino pago arma levage distu- | »lit ». Nobis autem fFulcassinum Domanio restitutum videtur < à Guillclmo ut gratum se pr«béret in’ Hcnricum cujus operd j Normannix Duçatum adversùs semulos suos tititus fuerat. Quod congruit cum Gervasii lilberiensis narrationc dicerUis, « Guil- j ̃ lelmum Ducat um Neustriœ » partim vi} partim qutbusdam » cum liege Francorum pactio» nibus obtinuisse ». Nec minorem gratiam Guillelmus referre de/mit Philippo et Francis quorum copiis adjutus est in Anglid sulngendd. Notandum/ tamen est Reges Francité in fVukassinum tune temporU mperiorcm Dominatum duntaxai exercuisse Coiriitatui a emm à Drogonc possidebatur hxrcditario jure. F.x Chronico Andréa Aquicinctini Monachi, « post morte m » Hcnrici Imperatoris, Robcrtus » Rcx Francorum, ad invaden» dam Lotharingiam animum intendit ; sed citb ab hoc conatu » desistit ». Non enim Reges Francorum obliti fuerant juris sui in Lot/taringiam qute invitis ct reluctantilius Regni Proceribus per Lotharium ad Othonem H et Germanos contrà Regni legvs translata fuerat. Quamobrem cxemplo paterno fretus Lotharingiam aggredi meditatur Ilenricus Rex} hoc ipso temporis articulo quo Henricus, Conradi i filius, Romam profectus fuerat in Imperatorem coronandus. Vazonis tamen Leodiensis Episcopi monitis et adhortationibus rem in aliud tempus differt. < Subito im-Ibid. />117 i ’̃ ’+*& ̃ T>m 10 p. . tbul pp. (il. . 2< !l ywn. 11 10. . cxlij PRJEFATIO. ceaux et contre les Anglois, pnt le parti de dissimuler et n’en de- v manda jamais raison à Henri ni à son successeur. Il est plus, naturel de penser que la restitution du Vexin à la Couronne est un eflet de la reconnoissance de Guillaume envers Henri I à qui il avoit obligation du Duché de Normandie, et qu’elle faisoit partie des traités que ce Duc, suivant Gervais de Titberi, avoit ménagés avec le Roi, pour l’engager à le maintenir contre ses compétiteurs. On peut ajouter que Guillaume si bien servi par les François dans le projet et dans l’exécution de la conquête d’ Angleterre, n’a point dû penser à inquiéter à ce sujet le successeur de Renri I. Au reste il faut remarquer qu’il ne s’agissoit que de la suzeraineté, et non pas de la propriété de ce Comté, qui étoit possédé alors par des Seigneurs particuliers. -.A r* · · rrn r .LMuefcufruu. ’«U-t’tonïnittuiUrtMàlntofrif ,aa. ̃ ̃ Les prétentions sur les deux Lorraines autrefois cédées par le Roi Lothaire à J’Empereur Othon, au grand regret des François, étoient encore regardées comme faisant partie des droits de la Couronne sous les trois premiers Rois Capétiens. Nous ne voyons pas que HuguesCapet ait rien tenté de ce côté-là. Les circonstances ne permirent pas à Robert de poursuivre le dessein qu’il avoit conçu de reprendre ces belles Provinces. Henri 1 saisit l’instant de la cérémonie du Couronnement de l’Empe reur Henri III à Rome, pour l’exécution d’un projet que ses prédécesseurs n’avoient point abandonné. Il y renonça cependant alors, sur les représentations de Vazon Evêque de Liege. L’auteur des Gestes des Evèques de cette ville nous a i