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» tractare qui, potissimùm ex re» siduis /Mis oost se regnare de» béret » ,• erg ? successio ad Regnum ex nutu patris, non ab ordinc nataliuui pendebat alioquin nu/lus fûisset deliberationi locus. fcrùrn responderi potest primiim Fulherto èx anteà dictis, nefas et prseter jus vhum fuisse majori natu-minorem" tinteponere tantoque Prœsuli in jure Regni versatissimo maiorem deberi fide/n rjuàrn narrationi Monachi, Cluniacensis. t}eindc Robertum Regem nimts ujcàrium et dnmesticœ pacis à rikosà conjure sapins turbatee styidiosissirnuru, obsequium inter et jus forsan ancipitrm uliqunndik fuisse sed tantiem Fullnrti iiïointis i<l consilii repisse quod a-quitati magis rongrueret habittièiuc nataliutn ratiom- lierre vissé Henricum pro fratre in Keghurn sublimaie. Ounmobrem deliberandum non fuit Roherto an primogrnitus Rrgni leg.it iintis eiset hères sed utnini is foret i^ui jure suo privttretur lit potè §reptro in/iabi/is, t/naicm Hrnrirukk susurrabant junior is Roberti et Rvginœ Constantur f au tores, f t ut est ctiamsi Robcrto régnante nondum ad runstitutionem Regni pertinuerit le.ï qmi fi/itirum Rigiorum nutttwojor .Suliur» èunscendit t/uod tanwn wrisimilias nobis viditur ; lievt nef as esset jus primogeniti ronjertatione quddam repetere à partis con vent is si qux fuerint //ugoneni-Capetuirt inter et Prorercs i/uorurn rlcrtione et ronsensu Sïcfitrum Regium ad HIhiii et ail ejus posletos delatum est hoc icrtt- constat jam indè ab intunte tertid Honarcbise Fran.cum dynastid ffugonis-Capeti n~t. sa posteras natalium jure et ordine per octingentos fcr’c annos nunquam M interrupto paternum Solium obtinuisse in’ félicitaient uibrfitorum. 9 préférer un des plus jeunes ? Les «* .39 partisans du droit d’ainesse répon- 1H dront que Fulbert, mieux instruit ï9 des loix de l’Etat que Glaber et J9 plus initié aux affaires du Gouver- 19 nement regardoit cette préférence 9 comme une injustice et que son 1 9 autorité doit l’emporter sur celle 9 d’un simple Moine de Cluny que ’9 d’ailleurs Je Roi Robert mari paci- 9 fique d’une épouse dont il redou- .9 toit le caractère impérieux et in- 9 struit de son inclination décidée 9 pour le jeune Robert a pu ba- 9 lancer quelque tems entre le parti 9 de la complaisance et celui de l’é- 9 (Iuité ; mais qu’a,flcrmi par les con- 9 seils de Fulbert il s’est déterminé 9 à laisser jouir Henri du droit que 9 l’ordre de la naissance lui donnoit 9 et dont on ne cherchoit à le dé- 9 pouiller que sur des prétextes mal 9 fondés de mollesse, de lâcheté z 9 d’indolence et d’incapacité de ré- 9 gner. Quoi «ju’il en soit si le droit 9 d’aînesse n’étoit pas alors reconnu 1 9 dans le Royaume s’il nc fait pas 9 une clause de quelques conven- 9 tions qui auroicnt été réglées entre 9 Hugues-Capet et les grands Vassaux 9 de la Couronne, lors<iu’ils l’éle- 9 verent à la Royauté, il est certain 9 du moins que le choix que Robert 9 lit successivement t de ses deux aines 9 a servi d’exemple à ceux de ses suc- 9 cesseurs (jui ont fait couronner 9 leurs fils de leur vivant et depuis 9 que les associations ont cessé d’être 9 en usage la Couronne a été inva- H riableinent t dévolue à l’aîné îles H Princes de la Famille Royale sans 9 que ce droit d’ainesse ait jamais reçu 9 la moindre atteinte depuis près de H huit siècles que l’auguste postérité H de Hugues-Capet occupe le Trône H pour le lx>nheur de la ÎNation Fran- H coise. H